Mardi 17 octobre 2017
À l’occasion de la Journée internationale des aînés, la Ville de Mascouche, en partenariat avec le milieu associatif, a présenté, le 27 septembre au Pavillon du Grand-Coteau, la conférence «Proche aidant, proche du cœur» de Marguerite Blais, ancienne ministre provinciale responsable des Aînés et impliquée depuis plus de 30 ans. Près d’une centaine de personnes y ont assisté.
La réalité des proches aidants et les politiques de Municipalité amie des aînés (MADA) ont été les thèmes abordés par Mme Blais.
Interrogée sur les raisons qui font que l’État et la société doivent adopter des mesures précises pour le respect des personnes âgées, Marguerite Blais a parlé, entre autres, d’âgisme.
«J’ai comme l’impression qu’on ne veut pas voir les personnes âgées qui vieillissent dans notre société, comme si c’était un défaut. Par exemple, en emploi, les employeurs ont toujours de la difficulté à engager des “têtes grises”. Nous devons réaliser comme collectivité que chez ce groupe de personnes, il y a 50 nuances de gris, c’est-à-dire que les médias parlent souvent, et avec raison, du mauvais traitement des aînés en CHSLD. Mais on parle rarement des gens actifs et autonomes qui sont encore très productifs et très utiles à notre société», a imagé la conférencière.
Proches aidants
En plus de parler quelque peu de son parcours professionnel et de son expérience personnelle, Marguerite Blais a brossé le portrait des proches aidants, des difficultés auxquelles ils font face et de leurs besoins. «Les proches aidants sont d’une valeur inestimable pour notre société. Si l’État devait payer les quelque 728 000 proches aidants québécois au salaire minimum, ça représenterait une somme de plus de 4 G$, un élément non négligeable à considérer», a conclu Mme Blais.
L’activité s’inscrivait également dans la Semaine des aînés initiée par le Club FADOQ – Cercle d’or de Mascouche, en partenariat avec plusieurs organismes communautaires. (GF)
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