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12 février 2008

Bella Ciao!

Il n’y a pas si longtemps, le nom de Marco Calliari était encore connu pour ses performances au sein du groupe métal Anonymus. Mais, ne s’étant jamais départi de ses origines italiennes, l’artiste a changé de cap pour renouer avec ses racines.

Isabelle Desmarais

On aura le plaisir de le recevoir le 1er mars, lors d’une soirée qui s’annonce endiablée au Théâtre du Vieux-Terrebonne. Pour ceux et celles qui ont déjà eu le plaisir d’écouter ce chanteur charismatique en se procurant ses albums, vous aurez le grand bonheur d’entendre les créations tirées de ses deux disques, «Che la Vita» et «Mi Dolce Vita». Sur des rythmes entraînants et dans une ambiance toujours festive, Marco Calliari vous offrira quelques-uns des plus grands classiques de la culture italienne. Il viendra à Terrebonne accompagné de ses complices, soit Lysandre Champagne à la trompette, Frédéric Péloquin à l’accordéon, Blanche Baillargeon à la contre-basse et Carlos Araya aux percussions.

On l’aime, Marco!

La carrière du chanteur se porte à merveille. Avec plus de 30 000 exemplaires vendus de son dernier album, Marco est sur sa lancée non seulement au Québec, mais également en Europe, où il a brillé dans plusieurs pays dont la France, l’Espagne et l’Italie. En 2004, on lui décernait le Prix Étoiles Galaxie (Radio-Canada) au Festival des musiques émergentes à Rouyn-Noranda, puis en 2005, celui de la Bourse RIDEAU, le Réseau indépendant des diffuseurs d’événements artistiques unis. La même année, Marco Calliari figurait en nomination au Gala de l’ADISQ dans la catégorie «Album de l'année - Musique du monde». Il a aussi fondé le «Ritalfest», un festival présentant à Montréal des artistes émergents d’ici et d’ailleurs, célébrant la musique italo-québécoise.

Couper le cordon

Il y a deux ans, Marco Calliari a pris une décision qui l’a énormément bouleversé. Après 17 années passées au sein du groupe Anonymus, le chanteur s’est vu obligé de quitter la formation. «Ce n’est pas que je n’aimais plus ça, au contraire… Mais je commençais à perdre le contrôle de ma carrière solo. J’aurais voulu faire les deux, mais je ne pouvais plus. Alors ils m’ont remplacé. Ça a été très difficile à digérer, parce qu’avec eux, c’était comme une histoire d’amour. J’aurais aimé garder un bout du bâton plutôt que de couper les cordes à 100 %», confie le chanteur. Cela ne l’empêchera pas d’être présent lors du 20e anniversaire du groupe, qui ne passera sûrement pas inaperçu. «On pense organiser un événement pour l’occasion», mentionne-t-il.

Porte-parole d’un pays

Certains pourraient se demander pourquoi Marco est passé du rythme métal à la ballade italienne. «J’ai étudié en musique classique et, je ne sais pas… j’avais le goût d’aller plus loin. Pour moi, la musique, c’est gros, ça englobe tout. J’éprouve le besoin d’expérimenter plusieurs styles. J’ai eu un "band" funk alternatif aussi et même un groupe francophone», souligne-t-il. Marco voulait par ailleurs replonger dans ses racines italiennes, avec lesquelles il a renoué à 20 ans lors d’un voyage. «Je veux apprendre sur la culture de mes parents. Et cet enseignement, c’est très important parce que ce que je chante, c’est cette culture. Je suis un porte-parole de l’Italie, en quelque sorte», indique-t-il. Cette culture, on la retrouvera au travers des chansons comme «Bella Ciao», « O Sole Mio» et «L’Americano». Quant à savoir si Calliari se considère Québécois ou profondément Italien, le chanteur semble ambivalent. «En fait, je me sens choyé d’être de ces deux cultures. Je suis Italien ou Québécois quand ça fait mon affaire!» lance-t-il en riant.

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