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25 octobre 2005

5 ans et sur grand écran

À cinq ans et demi, le jeune Alec Poirier, de Saint-François-Laval, tient l’affiche du film d’horreur québécois «Saint-Martyr-des-Damnés». Rassurez-vous, le petit n’a pas vu le film en entier et n’a pas été apeuré le moins du monde lors de cette première expérience au grand écran.

Karine Cousineau

«Je joue le rôle de Cantin, un petit enfant qui vit dans un vieux bus dans les champs avec sa mère», explique Alec. Il joue aux côtés d’Isabelle Blais et de François Chénier dans cette production québécoise de Robin Aubert.

Tout jeune, Alec avait déjà envie de faire de la télé. «Alec regardait les enfants à la télévision et me demandait : "Pourquoi ils sont à la télé? Comment ils ont fait? Je veux y aller, moi aussi!". La première fois, je n’en ai pas fait de cas, parce que tous les enfants font ce souhait un jour, mais c’est revenu souvent», explique sa maman, Julie.

Dès l’âge de trois ans, Alec aime se faire photographier et sourire aux caméras. «Il reproduisait ce qu’il voyait à la télévision, il connaissait plusieurs annonces par cœur», raconte Julie.

Un grand départ

C’est en faisant le ménage de son bureau que Julie tombe sur une carte d’affaires de l’agence Tornade. «On a décidé d’essayer. On a envoyé des photos d’Alec, et quelque temps plus tard, on le demandait pour "Saint-Martyr-des-Damnés".»

C’est en juin 2004 que le tournage a débuté. «J’ai aimé ça, tourner, c’était le "fun"», affirme Alec. «Isabelle et François faisaient beaucoup de farces et s’occupaient de moi», ajoute-t-il.

Les longues journées de tournage n’ont pas épuisé le jeune Alec, qui en a profité pour poser plein de questions et en apprendre davantage sur le métier. C’est avec sa mère qu’il a appris ses textes, tandis que le réalisateur l’a étroitement «coaché». «Quand j’ai vu le film, je me suis trouvé pas pire», affirme le jeune homme.

Depuis, Alec a tourné une publicité pour les pharmacies Essaim, et on le verra au printemps 2006 dans le téléroman «Nos étés».

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