La réussite passe par le bien-être des enfants

  • Publié le 14 févr. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Stéphane Fortier

Deux enseignantes de sixième année de l’école primaire Aux 4 Vents à Mascouche, Caroline Gariépy et Sarah Blouin, croient fermement que la réussite scolaire passe par le bien-être de l’enfant à l’école.

Les deux enseignantes ont suivi des microprogrammes à l’université touchant le bien-être et la créativité, et elles travaillent en coenseignement, une méthode favorisant justement le bien-être des enfants, et aussi celui des adultes, parce qu’un enseignant heureux est plus apte à rendre les enfants de même. « Nous croyons que ce modèle représente l’avenir, indique Sarah Blouin. On répond vraiment mieux à leurs besoins ainsi. » « Cela représente un peu le modèle familial », ajoute Caroline Gariépy.  Aux Quatre Vents, quatre classes fonctionnent déjà de cette façon.

Le bien-être à l’école

Le coenseignement n’est pourtant qu’un moyen de contribuer au bien-être des élèves. « Au lieu de travailler sur les faiblesses, on travaille sur les forces de l’enfant afin de les aider dans leur cheminement. On nourrit chez l’enfant son sentiment de compétence, de bien-être. Un enfant qui n’est pas heureux ne peut apprendre », explique Caroline Gariépy. « On a identifié des forces signatures différentes des seules forces scolaires, des performances scolaires », explique Sarah Blouin. Par exemple ? « La gratitude, l’engouement, l’humour, la gentillesse, la générosité. En exploitant ce genre de forces, on va l’aider à mieux réussir, car même s’il est en échec dans toutes ses matières, il va se sentir bon, valorisé quand même. Il va croire que c’est possible d’être heureux à l’école, d’être bien et sera plus apte à l’apprentissage », insiste Mme Blouin. « Mais, il faut d’abord travailler sur notre propre bien-être comme prof; assurons-nous d’être heureux d’abord, travaillons sur nos propres forces. Mettons-nous dans des conditions à l’intérieur desquelles on est bien, dans lesquelles on est compétents », précise Caroline Gariépy.

Il y a 24 forces de caractère chez les humains. Il y a donc un langage commun avec les enfants. « On a identifié cinq forces signatures qui varient chez chacun. En leur permettant d’avoir des émotions, des relations positives, de ressortir ce qu’un élève fait de bien, cela rejaillit sur tout le monde », mentionne Sarah Blouin. Les émotions et les relations positives, l’engagement, l’accomplissement et, bien sûr, donner un sens à ces qualités, contribuent à augmenter leur degré de bien-être à l’école.

C’est cette méthode que nos deux enseignantes ont partagée, lors d’une conférence, le 20 janvier dernier devant des collèges enseignants, membres de direction et parents. Et elles espèrent que cette façon de faire fera des petits au fil des prochaines années.      

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