Quand la vie était un combat

  • Publié le 8 févr. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Les propos qui suivent se veulent un témoignage véridique d’une personne qui a effectué deux tentatives de suicide et qui a bien voulu faire part de ses sentiments alors qu’elle vivait les moments les plus difficiles de sa vie. Cette personne a voulu rester dans l’anonymat, mais elle est toujours demeurée vraie et sincère dans le dévoilement de sa détresse.

Imaginez un boxeur sur le ring combattant l’un de ses adversaires. Le gong retentit et le combat commence. Après quelques jabs, un des boxeurs reçoit une solide droite et est envoyé au tapis. Il se relève prestement en se disant : il ne m’aura plus, je sais comment le contrer maintenant. » Quelques minutes plus tard, un autre coup l’envoie dans les câbles et il s’écroule de nouveau. Il se relève en se disant qu’avec une nouvelle approche, il ne retournera plus au tapis. Puis, un autre coup survient, chute de nouveau. Il se relève plus difficilement, mais il se relève. Autre coup, autre chute. Le boxeur est toujours conscient, mais cette fois, il ne veut plus se relever, il abandonne, il n’y a plus d’issues, plus d’espoir.

Maintenant, étalez ce combat sur plusieurs années et transposez les coups en épreuves que la vie peut apporter. On pense tellement aux coups que l’on ne voit plus les instants de bien-être, de bonheur. On ne croit plus que c’est possible. On ne voit plus que du noir. La vie ne peut nous apporter seulement que des coups et il n’est plus question d’en recevoir d’autres. On ne veut plus recevoir de coups ? Alors on reste au tapis. On ne voit plus de lumière au bout du tunnel. On ne voit que du noir. Il arrive qu’un seul coup de poing suffise à nous mettre K.O., mais il arrive aussi que l’accumulation de coups vienne nous achever. C’était mon cas. Dans ma vie, il m’est arrivé souvent de surmonter seul les épreuves. Avec la meilleure intention du monde, on veut se faire ami avec la vie. On lui crie Au secours, mais on ne sait plus comment créer des liens avec elle ou on le fait mal. Alors, la vie devient une ennemie perpétuelle. On ne l’aime plus et alors, on veut s’en défaire. On ne rit plus, on pleure. On ne bouge plus, on dort. On ne voit plus personne, on s’isole…histoire de partir dans l’indifférence, ne faire souffrir personne. On voudrait s’endormir pour toujours. Mais la vie ne veut pas collaborer. Alors, on veut s’en charger soi-même et montrer que l’on est plus fort qu’elle. C’est fini ma vache, tu ne me feras plus souffrir. Le boxeur arbore des plaies et il a mal. Dans ta vie, tes plaies ne sont pas apparentes, mais tu souffres autant, voire plus. Un autre genre de douleur peut-être, mais qui fait aussi mal. Le mal de vivre est littéralement un enfer.

Durant ce cheminement vers la fin, on voudrait se confier à quelqu’un qui nous aime…mais il n’y a personne. Une vie de solitude, une vie sans amour. Un des coups féroces que la vie nous a donnés.

Pourtant, des gens sont là pour aider, des ressources existent. Il faut en parler. C’est comme cela que, finalement, l’auteur de ces lignes a pu s’en sortir. Parlez-en. Demandez de l’aide. On comprend finalement que la vie n’est pas une salope, mais, au contraire, une issue vers le bonheur toujours possible.     

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