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16 octobre 2018

Arrêté pour conduite sous l'influence de la drogue

©Les policiers de la Sûreté du Québec sont prêts à répondre à la demande si la légalisation du cannabis devait entraîner une hausse du nombre d'infractions liées à la conduite, affirme la sergente Éloïse Cossette.

Un homme de 37 ans a été arrêté par les policiers de la Sûreté du Québec pour conduite dangereuse et conduite avec les facultés affaiblies par la drogue, dans la nuit du 13 au 14 octobre, à Saint-Lin–Laurentides.

Il était environ 0 h 30 lorsque les patrouilleurs ont voulu intercepter un véhicule pour vérification. Le conducteur ne s'est arrêté que 1 km plus loin. Après un test de coordination des mouvements sur les lieux, le suspect a été transporté au poste, où il a passé une série de tests effectués par un agent évaluateur en reconnaissance de drogue.

L'homme de Saint-Lin–Laurentides, connu des policiers et dont le permis de conduire n'était pas valide, a été libéré et comparaîtra à une date ultérieure. Personne n'a été blessé et aucune collision n'est survenue durant la fuite.

Les policiers prêts

La sergente Éloïse Cossette profite de l'occasion pour dire que les policiers de la Sûreté du Québec sont prêts à répondre à la demande si la légalisation du cannabis devait entraîner une hausse de ce type d'infractions. Même s'ils attendent toujours l'homologation d'appareils de détection, Mme Cossette rappelle que 94 % des agents de la SQ sont formés pour faire passer à un automobiliste l'épreuve de coordination des mouvements.

S'il échoue, il peut être conduit à un poste de police pour rencontrer un agent évaluateur. On en dénombre 48 qui se partagent le territoire desservi par la SQ, et plusieurs corps policiers municipaux en comptent également dans leurs rangs, indique Mme Cossette.

Détenant «une formation poussée», ceux-ci sont en mesure de déterminer si un automobiliste conduisait sous l'effet de la drogue. Une prise de sang ou un échantillon de salive et d'urine peuvent être prélevés en guise de preuves.

Si le suspect s'y refuse, il s'expose à une accusation de défaut d'obtempérer semblable à celle qui prévaut pour un automobiliste qui refuse de souffler dans un ivressomètre, par exemple.

«Nous avons les pouvoirs et nous les appliquons déjà», prévient Mme Cossette, assurant que les policiers sont prêts à intervenir.

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