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01 juillet 1999

Un peu plus haut, un peu plus loin!

Bernard Voyer est un explorateur qui prend la vie comme un cadeau. Il va à l'Everest, non pour battre des records, mais pour nourrir sa passion. Pour cet homme extraordinaire, rien n'importe plus que de garder ses rêves. C'est la raison pour laquelle il va sur l'Everest.

Annie Bélanger et Mélissa Patrie

Au dernier village que l'on rencontre, on doit assister à une cérémonie religieuse avant de partir pour le camp de base. Cette cérémonie donne aux explorateurs d'autres pays, l'accès à l'Everest et leur donnent des espoirs.

Pendant la matinée, ils sont arrivés au camp de base. Bernard et Dorjee, son guide, préparent les lieux pour pouvoir passer quelques jours de repos.

En route pour le camp I, ils doivent traverser une immense crevasse. Après cet instant dangereux, son rêve commence à prendre forme. Bernard et Dorjee passent une nuit pour s'acclimater.

Ils montent au camp III, à 7 300 mètres. Il reste seulement que 40% d'oxygène. Le lendemain matin, Bernard se lève et se rend compte que le temps s'est couvert.

Tout à coup, Bernard sent une vibration sous ses pieds. Il avertit Dorjee de ce tremblement. Bernard a reconnu les signes de l'avalanche. En vitesse, ils cherchent un endroit pour se protéger. Malheureusement, Dorjee n'a pas le temps de le rejoindre derrière l'énorme bloc de granit que l'avalanche s'abat sur eux. Heureusement, Bernard l'aide à se tirer d'affaires et le ramène à temps à l'abri. Dorjee est traumatisé. Bernard le résonne en lui rappelant qu'il est toujours en vie et que c'est ce qui compte le plus.

Ils sont rendus au camp 4, à 8 000 mètres. Ils sont maintenant acclimatés pour la tentative sommitale. Ils redescendent au camp de base se reposer et attendre le beau temps.

La montée du sommet est prévue le lendemain matin si le temps reste au beau fixe. Mais il peut jouer un vilain tour. Ce sera un coup de chance si la température est adéquate.

Le lendemain matin, la température est parfaite pour la montée. Ils montent vers le sommet en espérant qu'il n'y ait plus de danger. Ils sont à 8000m, au camp 4, et l'air est si rare qu'il faut prendre de nombreuses respirations pour faire un seul pas dans la neige qui monte jusqu'aux genoux! Et ça, c'est sans compter le vent avec ses bourrasque de 100 km heure!

Ça y est. Ce n'est plus un rêve : c'est bel et bien réel! Bernard et Dorjee sont au sommet du monde! C'est magique de contempler le monde d'aussi haut. On peut toucher les nuages, c'est formidable! 40 minutes plus tard de spectacle époustouflant, il faut penser redescendre vers les hommes pour leur raconter notre histoire.


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