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01 mars 2001

Samuel Bouffard: un homme HEUREUX

Employé aux Travaux publics de la Ville de Mascouche pendant 22 ans et impliqué depuis longtemps dans sa paroisse, Sam Bouffard est maintenant retraité. Il a dorénavant du temps à consacrer à ses nombreux projets.

Philippe Pilette

Membre d'une famille nombreuse originaire de Lac Mégantic dans les Cantons de l'Est, Sam Bouffard a toujours aimé la campagne. Il travaillait dans le domaine de la construction et cherchait une propriété avec un grand terrain lorsqu'il est venu s'établir à Mascouche en 1970.

Lui et sa femme Louise ont donc acheté une maison sur la rue St-Jean où ils ont habité de nombreuses années avant de déménager dans leur maison actuelle sur le chemin des Anglais.

C'est en 1978, que l'homme a commence à travailler pour la Ville de Mascouche. "Six mois plus tard, j'étais contremaître", raconte M. Bouffard. "J'ai toujours apprécié ce travail. C'était très diversifié et je travaillais souvent en plein air", dit-il.

Il s'occupait de l'entretien des parcs, des sentiers et des édifices municipaux. Il avait aussi la responsabilité de préparer les devis pour les soumissions.

M. Bouffard a eu une quinzaine d'employés sous ses ordres. "J'ai toujours eu de bonnes relations de travail avec les employés municipaux" raconte-t-il.

Un des projets sur lesquels il a particulièrement aimé travailler est celui de l'aménagement du parc de l'Etang du Grand-Coteau: "Ce projet me tenait à coeur. C'est très stimulant de travailler à l'aménagement d'un territoire comme celui-là", affirme l'ex-contremaître. Lui et ses hommes ont d'abord travaillé à la démolition des anciens chalets, puis au terrassement et à l'aménagment des sentiers ainsi qu' à l'installation des conduites d'eau et d'égout.

Lui qui aime beaucoup la nature et la grand air - il a longtemps pratiqué la chasse et la pêche - aimait aussi beaucoup aménager les sentiers de ski de fond et les terrains sportifs.

"Ce que j'ai détesté le plus c'est le vandalisme! Lorsque tu travailles des heures pour installer quelque chose et que le lendemain tu le retrouves brisé, c'est dur pour le moral!", assure Sam Bouffard.

Infarctus

En décembre 1999, un incident a changé sa vie. Victime d'un infarctus, l'homme s'est retrouvé hospitalisé. "A 56 ans, j'étais en parfaite santé, je ne fumais pas et je ne faisais pas d'embompoint". Son accident est survenu pendant qu'il était au bureau. Le jour de l'incident, ne se sentant pas bien, il a averti un collègue qui a appelé la police et l'ambulance. "Tous s'est bien passé. A l'hôpital, on m'a administré un médicament et le docteur a dit: Il faut que ca passe ou ca craque. Ca a passé!", dit-il.

"Un infarctus du myocarde, c'est très douloureux. Ca doit être un peu comme un accouchement", dit Sam Bouffard. "Depuis, j'ai perdu beaucoup de motivation pour mon travail. Je n'avais plus d'énergie", raconte-t-il. L'homme a donc pris la décision de prendre sa retraite, sans pour autant renoncer à ses nombreux projets.

Des occupations

Samuel Bouffard et sa femme sont depuis longtemps impliqués avec la paroisse St-Henri. Ils se sont occupés de la préparation au mariage et au baptême, avec la Guignolée et participé à diverses célébrations. "Le bénévolat, c'est exigeant: on n'a pas toujours le gôut de sortir mais c'est très valorisant", confie-t-il.

Il y a un an et demi, Sam Bouffard avait entrepris un projet en vue de sa retraite. Avec ses fils Francois et Francis, il a acheté une terre sur le chemin des Anglais où ils ont ouvert un golf de pratique. "C'est un beau passe-temps, qui nous occupe d'avril à octobre", dit-il. Comme la terre était plus grande que nécessaire pour le golf, ils ont décidé de développer le reste en projet démiciliaire. Le projet est maintenant pratiquement à point et devrait être annoncé d'ici peu. Sam Bouffard envisage de se faire bâtir une maison intergénération sur un terrain de ce projet où sa femme et lui iront habiter avec un de leur fils.

L'hiver, pendant la fermeture du golf, ils iront passer quelques mois dans le sud, histoire de faire le plein de soleil.

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