La Maison Bélisle BLANCHE?

Philippe Pilette

Au cours de la journée du 26 avril dernier, à la demande de l'architecte responsable du dossier de la Maison Bélisle, des employés de la SODECT ont procédé à des excavations autour de la Maison Béliste dans le Vieux-Terrebonne.

M. Gilles Aubertin a voulu vérifier l'état des fondations et s'est montré satisfait de ce qu'il a observé. "Les fondations sont en assez bon état et il n'y a pas de problèmes majeurs", a dit l'architecte. André Fontaine de la SODECT et Henri Hamel du ministère de la Culture et des Communications, tous deux du comité qui pilote le dossier de la Maison Bélisle étaient également sur place.

Les employés ont creusé quatre trous d'environ un mètre de profondeur à différents endroits, ce qui a permis de constater que le remblayage des fondations était assez récent. Par ailleurs, la présence du crépi qui recouvre la pierre jusqu'à environ 12 pouces au-dessous du sol confirme ce qu'avaient prévu les membres du comité, à savoir que le sol était plus bas à l'époque où a été bâtie la maison, en 1760.

Durant de ces travaux, Gilles Brochu, un archéologue mandaté par le ministère de la Culture et des Communications pour faire une surveillance archéologique sur le site était présent pour tenter de découvrir des vestiges intéressants. "On pourrait trouver des traces d'anciens bâtiments de service", a expliqué l'archéologue.

Aucune trouvaille n'a cependant été faite durant ces travaux.

La firme d'archéologie qui s'occupe du dossier prépare actuellement un rapport historique de la maison dans lequel elle fera une évaluation du potentiel archéologique de la maison ainsi que du terrain de la cour arrière.

Maison blanche

D'après d'autres observations de M. Aubertin qui a examiné le crépi, les murs extérieurs de la maison auraient été blanchis à la chaux, une pratique courante autrefois. La maison, comme de nombreuses constructions de l'époque, aurait eu à l'origine une apparence entièrement blanche.

L'architecte termine actuellement les plans et devis du futur bâtiment en fonction des besoins de la SODECT, qui, rappelons-le, veut restaurer le bâtiment pour en faire la Maison du pays de Lanaudière, un lieu culturel qui mettra en valeur des artistes, artisans et produits du terroir.