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01 mars 2002

Véronique D'Abaté, meneuse de claques des Alouettes

Une Terrebonnienne de 22 ans, Véronique D'Abaté, vient d'être sélectionnée parmi les 28 meneuses de claques qui soutiendront l'équipe de football Alouettes de Montréal au cours de la saison 2002. A ce titre, elle se joint à une autre Terrebonnienne, Sonia Francoeur, qui en sera à sa deuxième année avec l'organisation sportive montréalaise.

Stéphane Fortier

Véronique, qui fait partie d'une troupe de danse de Hip hop et qui enseigne dans plusieurs écoles, ne se faisait pas trop d'illusion lorsqu'elle s'est présentée à l'audition des meneuses de claques le 9 mars dernier. " D'abord, j'ai bien failli ne pas me présenter. Je me disais que je n'avais aucune chance, même si en même temps, je souhaitais beaucoup être sélectionnée. Il y avait 150 candidates et je me trouvais un peu petite pour me faufiler dans le groupe ", raconte Véronique. Une audition pour devenir meneuse de claques, c'est long très long. En fait, elle dure de 9 h à 15 h. " Ils nous montrent d'abord en détail les mouvements d'une mini-chorégraphie et ensuite, nous la pratiquons. En après-midi, on s'exécute devant des gens du milieu artistique et des communications, puis il ne nous reste plus qu'à attendre qu'il nomme les numéros des personnes choisies. Quand ils ont mentionné mon numéro, j'étais vraiment contente. Cette année, ils en ont recruté huit nouvelles
sur les 28 choisies ", précise-t-elle.

Parmi les critères de sélection, figurent évidemment l'apparence, la personnalité, l'allure. " Mais attention, nous avons également une entrevue orale à passer. Comme les meneuses de claques participent à plusieurs événements publics au cours de la saison, il faut avoir beaucoup d'entregent et le sens des relations publiques ", affirme Véronique D'Abaté.

C'est payant être " cheerleader " ? " Pas vraiment, on est payé 50 $ pour un match. Ce qui est plus lucratif toutefois, ce sont les sorties publiques. Mais je vous dirais que l'on ne le fait pas pour l'argent de toute façon, mais pour l'expérience que cela nous apporte.

Mais secouer de gros pompons, c'est pas un peu simpliste pour une fille qui à la danse dans le sang et pour qui elle représente un art ? Vous seriez surpris à quel point cela demande de la technique de haut niveau. Il y a toujours de nouvelles chorégraphies, du nouveau matériel ", rétorque Véronique.

Cette dernière est une jeune fille dont l'emploi du temps est assez rempli, merci. Elle termine présentement un Dec en communication, en plus de danser et enseigner son art. " L'année prochaine, je compte m'inscrire à la majeure en danse à l'Université Concordia et je compléterai mon bac avec une mineure en communication ", révèle Véronique qui aimerait faire en carrière en danse d'abord et avant tout. " On ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve. Vous savez, pour une danseuse, une blessure est toujours possible et c'est la raison pour laquelle je me dois de garder une porte ouverte dans un autre domaine ", explique celle qui voudrait également être journaliste ou recherchiste.

En passant, elle qui croyait être trop petite pour être meneuse de claque, Véronique n'est même pas la plus petite du groupe alors

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