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01 juillet 2003

À la découverte de Moose Jaw, Saskatchewan

Petite ville du sud de la Saskatchewan, Moose Jaw est composée d'une petite communauté francophone. Dans le cadre du programme " Les rendez-vous de la francophonie " de SEVEC, des jeunes francophones de Terrebonne (accompagnés par un journaliste de La Revue) et de Moose Jaw ont pris part à un échange culturel.

Sébastien Arbour

Une grande province

Après avoir reçu les jeunes Fransaskois cet hiver, le 34e groupe scout de Terrebonne et l'auteur de ces lignes ont pris l'avion pour visiter l'un des plus beau coin des Prairies, du 15 au 21 mai.

Fondée il y 100 ans, Moose Jaw vit principalement de l'agriculture, de la culture du blé et du tourisme. La ville de 32 515 habitants compte ainsi 685 francophones. D'abord explorateurs et traiteurs de fourrure, les francophones se sont établis dans cette région dès 1885.

La Saskatchewan, cette grande méconnue du tourisme, compte pourtant de nombreux attraits. La province est la plus grande des quatre qui forment l'Ouest canadien, mais compte un peu moins d'un million de citoyens. Elle est située au centre du pays, bordée par l'Alberta à l'ouest, le Manitoba à l'est, les Territoires du Nord-Ouest au nord ainsi que les états américains du Montana et du Dakota du Nord.

Le relief, que tous croient très plat, est en fait montagneux en plusieurs endroits. Les amoureux de la nature, les photographes, peintres, ornithologues, archéologues (on y trouve encore des fossiles de dinosaures), géologues, sportifs, chasseurs et pêcheurs y trouveront des endroits exceptionnels pour vivre leur passion. Nombreux sont les services qui sont offerts en français.

Moose Jaw et son histoire

Les passionnés d'histoire seront servis à souhait à Moose Jaw, qui compte de vastes réseaux de tunnels souterrains. Au début du 20e siècle, des milliers de travailleurs chinois oeuvraient dans des conditions misérables pour construire le chemin de fer pan-canadien. Lorsqu'il fut terminé, un groupe de Chinois a évité l'expulsion vers son pays d'origine en creusant des tunnels sous la ville.

Les Chinois y ont vécu clandestinement durant une longue période. Des entreprises, dont une buanderie, ont traité ces immigrants illégaux comme des esclaves. Travaillant de très longues heures à l'année dans ces souterrains pour un salaire de misère, ils étaient malmenés par une société qui n'avait pas une grande estime d'eux.

Les tunnels sont encore là aujourd'hui, et un musée présentant des visites guidées et animées retrace l'histoire tumultueuse de la ville. De l'autre côté de la rue principale, un autre réseau de tunnels fut aménagé à l'époque du célèbre Al Capone et de la prohibition d'alcool. Le célèbre bandit y a déjà séjourné et encore là, on peut visiter ce monde souterrain truffé de portes secrètes et d'accessoires de l'époque.

Un programme chargé

La visite de nombreux musées, de parcs d'attraction, de l'hôtel de ville, d'une usine de fabrication de briques à Claybank, des attractions de la ville de Regina, du centre d'entraînement des Forces Armées canadiennes a ponctué une semaine chargée en activités.

Les jeunes ont tous adoré leur voyage et continuent encore à s'écrire. Certains promettent de se revoir cet été ou l'an prochain. Merci au 34e groupe scout de Terrebonne d'avoir invité le journaliste de La Revue et à l'Association communautaire fransaskoise de Moose Jaw pour nous avoir si bien reçus.

Les jeunes scouts ont rédigé en équipe des articles que nous vous invitons à lire.

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