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Retour01 novembre 2003
Le professeur Paul Talbot est acquitté
Gilles Bordonado
Un homme qui semblait libéré
Selon le juge Carol Richer, les gestes posés par Paul Talbot auraient été mal interprétés par au moins quatre des enfants. M. Talbot avait l'habitude de marteler du bout des doigts les jambes de ses étudiants pour leur rappeler le rythme de la musique. Un adolescent et cinq enfants avaient dénoncé ces gestes. C'est la police de la Ville de Terrebonne qui avait mené l'enquête.
M. Talbot, qui était représenté par Me Magali Lepage de la firme Hébert, Bourque & Downs de Montréal, avait subi un procès sur quatre jours, toujours à St-Jérôme, le 11 septembre, ainsi que les 1er, 2 et 3 octobre 2003.
M. Talbot, à qui La Revue a pu parler jeudi dernier, n'a pas voulu commenter le jugement, bien qu'il semblait clairement libéré de voir ces accusations tomber. Même si la décision du juge Richer est bien étoffée, les risques d'appel sont toujours présents ce qui inspire sûrement la prudence de M. Talbot et de son avocate que nous avons tenté de joindre, en vain, pour discuter de cette affaire.
Longtemps enseignant de musique à l'école secondaire Évariste-Leblanc de Laval, M. Talbot était grandement apprécié de ses étudiants. Pendant ses longues années à Leblanc, il a dirigé avec dévouement l'harmonie de l'école.
Parallèlement à sa carrière scolaire, M. Talbot était propriétaire d'une école de musique à Terrebonne, école qui a fermé ses portes depuis. D'ailleurs, M. Talbot ne réside plus dans la région, ayant réalisé avec son épouse le grand rêve de leur vie en s'achetant une maison en région.
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