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Retour01 mars 2004
Benoît Miron campe Don Juan
Benoît Miron adore faire partie d'une comédie musicale et a bien hâte de montrer au public de quoi il est capable.Le chanteur Benoît Miron, résident de Mascouche, est la doublure de Jean-François Breau dans la célèbre comédie musicale « Don Juan ».
Marie-Joëlle Hamelin
Avec un album solo à son actif, Benoît Miron en est à ses débuts dans l'industrie musicale québécoise et, déjà, il y fait sa place. Choisi comme doublure de Jean-François Breau (Don Juan) et de Philippe Berghella (Raphaël), il doit être disponible, dans un premier temps, pour remplacer les interprètes en cas de blessures ou de maladie. De plus, il est assuré, selon son contrat, de participer à un minimum de 20 représentations dans la prochaine année, une garantie assez rare lorsqu'il est question de comédies musicales. Comme « Don Juan » est actuellement présenté sept ou huit fois par semaine, les doublures offrent un petit répit aux interprètes.
Double tâche
Les doublures doivent bénéficier de la même formation que les chanteurs principaux. Dans ce cas-ci, cette belle bande a reçu des leçons de danse et des cours d'escrime. Pour sa part, Benoît Miron a trouvé cette partie du travail très amusante. À l'âge de 15 ans, il a participé aux Jeux du Québec en escrime et il a
aussi appris la danse auparavant. Par contre, Benoît se doit d'être capable de camper les deux personnages. Il doit connaître les paroles des chansons qu'interprètent les personnages de Don Juan et de Raphaël, ainsi que tous les déplacements qu'implique la mise en scène. Surtout, il ne doit pas confondre les deux rôles. « C'est relativement facile, car les personnages sont assez différents, mais ça demande quand même beaucoup de travail », relate Benoît.
Meilleure interprétation
Lorsqu'en entrevue La Revue lui demande s'il y aura une différence dans l'interprétation des chansons de son album à la suite de son expérience « Don juanesque », Benoît répond par l'affirmative. « Aujourd'hui, je me rends compte, lorsque j'écoute mon album, que je me suis beaucoup amélioré du coté de l'interprétation », mentionne-t-il. « "Don Juan" me donne une assurance que je ne possédais pas avant », ajoute Benoît. De plus, le fait d'être quelqu'un d'autre sur scène permet au chanteur d'oser davantage et, du même coup, d'apprendre. C'est ce qu'on appelle l'expérience.
Benoît, qui a mis son album solo sur la glace pendant près d'un an, toujours selon son contrat, se dit heureux de faire partie de cette distribution bourrée de talents. Cependant, il se peut que son aventure se poursuive plus longtemps. Les producteurs espèrent que « Don Juan » ira se produire en Europe, et s'ils décidaient de conserver le spectacle à Montréal en même temps, cela impliquerait qu'ils devraient garder une distribution ici. Comme les doublures sont les premiers candidats en lice...
Coté théâtral
Même si Benoît Miron ne reste qu'un an avec la production de « Don Juan », il compte bien poursuivre dans le domaine des comédies musicales. « J'adore tout le coté théâtrale qui s'ajoute au chant », dit-il.
Ce spectacle qui, au départ, était supposé être un film chanté, est grandiose. La mise en scène, les décors et les costumes sont remarquables, sans parler de tout le talent vocal et théâtral que les interprètes offrent au public. Benoît Miron a de quoi être fier et heureux d'y participer. Très positif, il voit le fait d'être une doublure comme l'opportunité de prendre encore plus d'assurance et d'expérience avant de subir toute la pression médiatique qu'une production comme celle-là attire. « Je suis très content d'être où je suis. J'ai eu la chance, lors de la première, de regarder le spectacle de la salle et d'échapper à la critique », affirme-t-il. Ce n'est que partie remise!
La Revue suivra de près pour vous tous les développements qui concernent ce Mascouchois plein de talent.
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