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Retour01 juillet 2004
Dania Deville, épouse d'Elvis Gratton
Karine Cousineau
Dania n'est pas peu fière d'avoir réussi à obtenir un rôle dans un film à succès seulement quelque temps après son retour au Québec. « Je voulais avoir ce rôle à tout prix; j'ai donc mis le paquet pour l'obtenir », dit-elle, le sourire aux lèvres.
Pierre Falardeau, le réalisateur, voulait une femme hyper sexy et capable d'en mettre pour devenir la femme d'Elvis en remportant le concours de la « Gosse d'or », une émission de téléréalité qui vise à trouver une femme au célèbre personnage incarné par Julien Poulin. « Je me suis donc présentée aux auditions en minijupe vinyle et j'ai exagéré le tout, et ça a marché », affirme Dania.
Le tournage s'est déroulé dans la joie et la rigolade, aux dires de la jeune femme. « C'est un rôle versatile qui m'a permis de montrer ce que je suis comme actrice », déclare Dania, qui, avant son audition, a dû visionner les deux premiers films d'« Elvis Gratton », qu'elle n'avait pas vus en raison de son long exil en sol américain.
Expérience américaine
Bien plus qu'une simple comédienne, Dania a fait quelques apparitions à la télé américaine, a connu une carrière de mannequin remplie, a fait partie d'un groupe de musique aux États-Unis (Celeste) et danse le baladi; bref elle possède un curriculum vitae bien garni.
« C'est important dans ce métier d'avoir plusieurs cordes à son arc. De cette façon, j'ai toujours réussi à vivre du show business, même lorsque j'étais aux États-Unis », mentionne l'artiste accomplie.
Après avoir fait ses débuts au Théâtre des Cascades aux côtés de Denise Filiatrault, qui lui en a appris plus sur le métier en trois mois par son expérience que ne l'a fait son cours universitaire en théâtre à l'Université de Montréal, et après avoir servi de modèle à maintes reprises, Dania est partie pour la Floride. « Un de mes amis partait, et je déteste le froid; j'ai donc décidé d'affronter ce défi et j'ai pris le risque. De l'anxiété? Jamais! Je me disais que je pourrais faire là-bas ce que je faisais ici. »
Photos de catalogues, défilés de mode, affiches publicitaires, modeling, émissions de télévision, Dania n'a jamais chômé. « J'ai adoré le côté glamour du show business américain. Il faut dire que mon coeur était conquis d'avance. »
Revenue au Québec avec un bagage riche d'expériences diverses, Dania a poursuivi sur sa lancée avec des apparitions entre autres dans « 450, chemin du golf » et « KM/H ».
Retour en dansant
Dania danse aussi le baladi depuis maintenant 15 ans. « J'adore ça, c'est une danse très spirituelle. Il faut être connecté avec son corps pour arriver à le bouger; il y a une certaine pureté là-dedans », de dire celle qui a le sens du spectacle depuis son enfance. « Déjà, j'adorais faire des pièces de théâtre. »
En spectacle, elle aime enseigner son art et faire entrer ses spectateurs dans la danse. « J'adore voir naître les sourires lorsque je me produis. En plus, le baladi, c'est mon "work-out" : c'est physiquement très exigeant et ça me permet de rester en forme », explique celle qui aime prendre soin de son corps et qui mange uniquement biologique et organique.
Derrière les apparences
Au premier regard, avec ses cheveux blonds, son apparence soignée, son « look » de vedette que l'on peut apprécier au www.daniadeville.com, on pourrait juger Dania Deville à tort comme une « blonde » superficielle. Loin de correspondre à cette idée préconçue, Dania est une femme spirituelle. C'est sa foi, la pensée positive et la visualisation qui l'ont amenée à se réaliser. « J'ai toujours pensé qu'en croyant à ce que je voulais, j'arriverais à l'obtenir. »
Pour faire ce métier, elle croit fermement que le corps, l'esprit et l'âme doivent être en bonne santé. « C'est pourquoi je mange santé, je m'entraîne et me soigne. Aussi, je m'éloigne de la pollution du trafic et de la fumée de cigarette. »
Après le travail, Dania apprécie le calme, la campagne et la nature. C'est pourquoi la jeune femme originaire de Pointe-Claire apprécie tant La Plaine.
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