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17 janvier 2006

Michel Paulette : il faut être de bonne foi

Selon le candidat du Parti conservateur dans le comté de Montcalm, Michel Paulette, le Québec disposerait d’une place importante pour faire bouger les dossiers majeurs sous un gouvernement conservateur. "Mais pour faire avancer les choses, il faut que les élus soient de bonne foi", précise-t-il.

Philippe Pilette

Dans un communiqué émis la semaine dernière, le candidat conservateur rappelle les grandes lignes du programme du Parti conservateur concernant l’aide aux familles, le système de justice et le contrôle des armes à feu. "En matière de santé, on va s’assurer que tous recevront les traitements médicaux nécessaires dans des délais d’attente cliniquement acceptables", dit Michel Paulette.

Reprenant les promesses de son chef, Stephen Harper, M. Paulette se dit convaincu que le fédéralisme d’ouverture que ce dernier propose pourra satisfaire les Québécois. Il croit que son parti a la ferme volonté de régler le problème du déséquilibre fiscal qui existe entre Ottawa et les provinces.

De bonne foi

Lors d’une conversation téléphonique, M. Paulette a fait les commentaires suivants au sujet de la place du Québec dans le système fédéral : "Les gens en ont assez des chicanes. Lors de ma campagne, j’entends souvent dire : "Ah! la politique, c’est toujours de la chicane!" On a perdu la confiance des citoyens, et pour regagner cette confiance, il y a beaucoup de travail à faire. L’important, si on veut un mandat pour aller à Ottawa, c’est d’être de bonne foi : on ne va pas là pour faire en sorte que rien ne marche. Je sais que beaucoup de députés du Bloc québécois ont fait du bon travail et qu’ils étaient de bonne foi, mais ils n’ont pas fait bouger les dossiers", dit M. Paulette.

Un Québec aliéné

"Je suis né ici et je suis fier de mes origines. Mais je suis conscient qu’on est entouré d’une majorité qui parle une autre langue. Depuis que les libéraux sont au pouvoir, le Québec est de plus en plus aliéné. On est en train de couper les ponts et on continue à s’empêtrer, on n’avance pas. Les gens d’affaires veulent faire des affaires, pas de la chicane. Au Parti conservateur, on comprend que le Québec voudrait gérer tous les impôts. Il me semble que c’est la direction vers laquelle on veut s’en aller, affirme le candidat conservateur. Brian Mulroney a tout fait pour essayer de régler le problème du Québec, mais ça n’a pas marché parce qu’on avait oublié les Premières nations. Je crois que Stephen Harper est très conscient des forces du Québec et qu’il veut vraiment changer les choses."

À quelques jours des élections, Michel Paulette se dit très satisfait de l’accueil qu’il a reçu de la population, même s’il ne se fait trop d’illusions sur ses chances de remporter le scrutin. "Je sais que les gens veulent du changement, mais je ne sais pas jusqu’à quel point cela aura une influence dans notre région où la population est traditionnellement très souverainiste", termine M. Paulette.

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