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Retour11 avril 2007
Les classiques de Clémence
Alors que l’année 2007 marque le 50e anniversaire de sa prolifique carrière, Clémence Desrochers continue d’honorer le Québec de sa présence sur scène grâce à son tout nouveau spectacle, intitulé : "Mes classiques en public". Accompagnée de trois musiciens, elle sera de passage au Théâtre du Vieux-Terrebonne, le vendredi 13 avril. Au menu, douceur, rires, larmes et bonheur.
Valérie Maynard
""Mes classiques en public", ce sont mes meilleurs textes, monologues, chansons et fables des 50 dernières années que j’ai regroupés selon des thèmes", résume celle qui sait toucher les gens comme pas une par ses mots, son authenticité et sa simplicité. "C’est le reflet de qui je suis et ce que je vis. C’est aussi un spectacle qui atteint tout le monde, car, vous savez, il y a encore énormément de gens qui ne m’ont jamais vue sur scène", poursuit-elle, précisant apprécier ce nouveau public qui sait la renouveler et la rendre plus neuve dans ce qu’elle fait.
La scène
Née à Sherbrooke, dans cette ville de "factries" qui lui aura inspiré de très beaux textes, notamment la chanson "La vie de factrie", fille du poète Alfred Desrochers, Clémence, est à la fois poète, écrivaine, peintre, monologuiste, auteure, interprète et comédienne. Reste que son endroit de prédilection, l’endroit où elle aime se retrouver entre tout, c’est la scène. "La scène, c’est ce que je fais de mieux. C’est ma force. La vraie Clémence, c’est sur la scène qu’elle se trouve", confie-t-elle d’emblée. Sur scène et devant son public, avec qui elle partage une complicité peu commune. "Le contact avec mon public est très riche et très fort. Comme un acteur essentiel, mon public fait partie de mon spectacle", rajoute-t-elle.
Le spectacle
Dans une performance de deux heures offerte sans pause, Clémence nous propose un véritable voyage dans le temps parsemé de monologues et de chansons qui traversent les années sans s’user. Comme c’est le cas avec le numéro intitulé : "La jaquette en papier", ou encore celui sur les deux sœurs Ida et Emma qui s’en vont au "Centre d’écueil".
Également au programme, "La danseuse espagnole", une chanson qu’elle n’avait pas chantée depuis des années, et l’incontournable "Je vis ma ménopause". Clémence partagera aussi quelques-uns de ses souvenirs d’enfance. "Je parlerai aussi bien sûr de mon père, le poète Alfred Desrochers", dévoile-t-elle. Un père qu’elle chantera et à qui elle dédiera sa chanson "L’homme de ma vie".
"Mes classiques en public", c’est aussi un spectacle offert à petites doses – "Je me laisse un peu désirer", avoue-t-elle candidement –, jamais plus de deux soirs à la fois, sauf exception, sinon ça devient trop exigeant, admet-elle. Du coup, son passage à Terrebonne prend des allures de cadeau et de privilège : celui de renouer avec cette grande dame ou de découvrir cette artisane des mots et des émotions dont l’œuvre considérable demeure unique. Alors avis aux intéressés, ne la ratez pas, sinon, dirait-elle, "Assis-toi sur ta p’tite chaise de fer, la craque à l’air, pis espère!"
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