Retour au travail pour les 39 employés de Sonoco

Les 39 employés mis à pied ce 2 novembre par l’entreprise Sonoco, située à Terrebonne, peuvent pousser un soupir de soulagement. En effet, les travailleurs ont pu reprendre le travail le 19 novembre, grâce à une volte-face des responsables du programme fédéral Travail partagé.

Kevin Riopel

Ainsi, pour une période de 26 semaines, les salariés de Sonoco vont toucher leur salaire pour trois jours de travail, alors que le programme Travail partagé va assurer leur paye des deux autres jours, jusqu’à concurrence de 85 $ quotidiennement. Cette décision se veut un véritable coup de théâtre, puisque la demande faite conjointement par le syndicat et l’employeur avait initialement été rejetée par Service Canada, une décision qui se veut habituellement finale et sans appel.

Luc Doucet, de la direction des communications, Service Canada, région du Québec, se fait discret sur le dossier de Sonoco. «Nous ne sommes pas autorisés à commenter le dossier de cette entreprise. Tout ce que nous pouvons dire, c’est que la dernière fois que nous nous sommes parlé, aucune décision officielle n’avait été rendue. Si des faits nouveaux sont apparus entre-temps, il se peut que ça ait influé sur la décision finale», fait-il savoir.

De son côté, le président du syndicat chez Sonoco, André Lavoie, affirme que tout s’est réglé rapidement. «J’ai dû me rendre à la dernière minute à Laval ce vendredi afin de signer le protocole d’entente comme quoi le programme est accepté pour nos employés. Nous allons ainsi bénéficier du programme Travail partagé, qui fait en sorte de sauver les 39 emplois que nous croyons perdus. C’est vraiment un soulagement pour tout le monde à l’usine. Les employés et moi-même tenons à remercier le journal La Revue pour avoir traité notre dossier et pour la visibilité que l’on nous a donnée», conclut M. Lavoie.