De nouveaux locaux pour le Centre l’Avenir

Le centre de formation générale aux adultes Centre l’Avenir, situé à Terrebonne, a inauguré ses nouveaux locaux le 30 janvier. Une visite des lieux a permis de découvrir le réaménagement apporté à l’ancienne école primaire, des travaux exécutés au coût de 2 M$.

Kevin Riopel

Le centre de formation, auparavant situé dans le parc industriel de Mascouche, comprend une quinzaine de locaux de classe, deux laboratoires, une bibliothèque, un gymnase ainsi que plusieurs locaux de service répondant aux besoins de la clientèle. Le directeur du Centre l’Avenir, Mario Vachon, a souligné le travail remarquable effectué par tous les intervenants afin de faciliter la transition. «Le fait de déménager le centre de formation en pleine année scolaire représentait un grand défi. Nous avons su le relever de manière exceptionnelle en maintenant la même qualité de service, pour ne pas dire que nous avons réussi à l’améliorer. Nous avons aujourd’hui un centre qui a ressemble à une école», a-t-il lancé à la cinquantaine de personnes réunies pour l’inauguration.

Ce sentiment est partagé par un des usagers des services du Centre l’Avenir, Francis Desjardins. «Je suis passé de Mascouche à Terrebonne et j’ai fait le saut en arrivant ici. J’ai vraiment l’impression d’être dans une école, avec tout ce que ça comporte. Je dirais que ça fait du bien de se sentir dans un tel environnement», a-t-il souligné.

Une formation adaptée

Les formations proposées aux 500 adultes, auxquels s’ajoutent les 220 élèves qui suivent une formation à distance, sont très variées. Des cours de jour, de soir, de la formation de base en passant par de l’intégration sociale, tout a été pensé dans le but de favoriser l’épanouissement des individus. «L’objectif premier du Centre l’Avenir est de développer l’autonomie, l’estime de soi et l’habitude de la réussite. Pour atteindre un tel objectif, nous avons la chance de pouvoir compter sur un personnel professionnel qui adapte son approche pédagogique sur le plan tant du contenu que de la forme. Il s’agit pour beaucoup de l’école de la deuxième chance», a conclu M. Vachon.