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09 octobre 2008

Secrets d’une légende : Sylvain Lacombe

©\N

Annoncez la présence de Sylvain Lacombe, et les gradins de l'Autodrome Saint-Eustache se remplissent automatiquement. En 29 ans, celui qui a aligné dans ses résidences pas moins de 300 trophées de victoires de Stock Car à travers le Canada et les États-Unis révèle quelques-uns des secrets de cette rare ascension.

Un triple secret de cette réussite réside dans l'entreprise familiale qui le soutient, une équipe stable de mécanos de feu, un talent éprouvé par le temps.

Loisir de père en fils

À 16 ans, il s'achète une Firebird 68. Il a vu son père Richard et son oncle Georges Loiselle courir au Riverside Speedway et à Saint-Eustache : «Il était évident que ce loisir allait devenir mien», dit-il

Il transporte ainsi, en 1980, sa Firebird sur les pistes de course, obtient quelques succès, puis d'une année à l'autre, de 1985 à aujourd'hui, plusieurs championnats.

«On développe, bien sûr, nos habiletés au fil des années, mais le succès dépend toujours de l'évaluation rapide de la performance de l'auto lors des pratiques, et cela s'établit toujours avec une équipe qui comprend et agit vite.»

Tout se décide en cinq minutes

«Aujourd'hui, durant les pratiques, quand je sors du bolide après un maximum de cinq tours... l'équipe sait en me voyant la face si ça tourne ou pas. On a alors à peine cinq minutes de discussion pour décider en équipe des changements à apporter.

Le secret de Saint-Eustache

Ils auront d'abord mesuré les temps, la chaleur des pneus à trois angles différents, leur circonférence : «Ainsi, explique-t-il, à la piste de Saint-Eustache, je réduis la circonférence des pneus arrières au maximum pour éviter les dérapages, mais en contrepartie, le bolide pousse du nez en avant, exigeant un style de pilotage différent dans les droits et zones de dépassement.»

L'importance négligeable de la force du moteur

Il y a une dizaine de pistes au Québec qui sollicitent divers réglages. Les forces de moteur sensiblement les mêmes d'une voiture LMS à l'autre ont peu d'influence. «À preuve, conclut le multiple champion, les gens étaient très surpris d'apprendre que je ne roulais qu'à 5800 révolution de moteur contre 6200 pour d'autres lors de ma récente victoire à Saint-Eustache.»

Le diplôme du temps

À 46 ans, Sylvain Lacombe arrive au sommet de ses habilités en course automobile Stock Car. Ce sport est bien différent des autres où il faut une condition physique bonne, sans plus, mais une connaissance approfondie.

Il n'y a pas seulement le talent du coureur, la stabilité des équipes; il y a aussi les sources de financement rares au Québec. La plupart des coureurs doivent fouiller dans leurs poches pour pratiquer le sport qu'ils aiment.

 

Sylvain Lacombe jouit d'une entreprise familiale, R. Lacombe et frère Démolition Container, à Terrebonne, pour laquelle il travaille depuis l'âge de 16 ans et dont il a hérité de la présidence. Jusqu'à ce que les grandes compagnies prennent la relève du financement de nos talents! Nul doute dans l'esprit de Sylvain Lacombe : NASCAR a repéré l'évolution et s'installe au Québec pour de bon. C'est pourquoi il souhaite que les LMS viennent souvent courir à Saint-Eustache. Peut-être quatre courses LMS l'an prochain!

Sylvain Lacombe rappelle, enfin, les noms de ses précieux coéquipiers : son chef mécano depuis l'âge de 16 ans, Benoît Sauvé, ses fils Richard et Jean Martin et Jonathan Lacombe, René Boyer, Yan Habel, Eric Neveu.

Enduro 200 ce dimanche

Ce dimanche se tiendra la fête du Stock Car et des pilotes où une centaine de bolides remplissent, mais vident aussi la piste après une multitude d'accrochages pour remporter la victoire du 200 tours; un feu roulant d'émotions fortes.

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