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14 octobre 2009

Nicola Ciccone, en paroles et en musique

©Nicola Ciccone connaît un beau succès avec «Storyteller».

Depuis 10 ans déjà, ses chansons font partie de notre univers musical. Peu importe que ses mots soient français, anglais ou italien. «Moi, je fais de la musique, point», tranche-t-il.

 «Interprète masculin de l'année» en 2007, Nicola Ciccone se retrouve à nouveau en nomination au Gala de l'ADISQ cette année, dans la catégorie «Interprète de l'année» et dans celle d'«Album anglophone de l'année», pour «Storyteller». «Une belle tape dans le dos», souffle-t-il. Histoire d'un homme qui se plaît à raconter la vie. En paroles et en musique.

En 2008, après quatre albums francophones dont une quinzaine de titres ont atteint les plus hautes marches des palmarès québécois, Nicola Ciccone tranche avec son passé et propose à son public un album anglophone, «Storyteller», sur lequel ne figurent que des titres anglais et deux en italien. Un an plus tard, le chanteur savoure encore l'accueil qu'il continue de recevoir, alors qu'il amorce la fin de sa tournée. Une tournée au terme de laquelle il aura reçu son public à plus de 80 reprises. «C'est vrai qu'au début, j'ai ressenti une petite insécurité», concède-t-il. De courte durée, parce d'emblée, «Storyteller» a fait l'unanimité, tant chez les critiques que le public. «Je dirais même que mon public s'est élargi», note-t-il.

Un choix pas nécessairement conscient

Québécois d'origine italienne, Ciccone a d'abord appris l'anglais, puis le français. Après quatre albums francophones dans lesquels on retrouve plusieurs chansons métissées, un album en anglais semblait convenir à la suite des choses. «Pour moi, c'était une belle façon de boucler la boucle», pense-t-il. «Et puis d'ailleurs, ce sont mes personnages qui choisissent la langue. Quand j'ai écrit "Chanson pour Marie", par exemple, les mots me sont venus en français», ajoute-t-il. L'histoire a été différente pour «Little girl», une chanson qui parle des tueries dans les écoles d'Amérique du Nord, alors que c'est en anglais que l'auteur a choisi ses mots. «Le choix de la langue n'est pas vraiment conscient. Cela dit, j'aime bien donner une langue directrice à mes albums.» 

Il en sera tout autrement sur scène alors que Ciccone offrira une quinzaine de ses plus grands succès francophones, auxquels il greffera six ou sept titres de son album anglophone. Et pour marier le tout, une dizaine de monologues mettront en contexte les chansons, tisseront des liens entre elles et provoqueront chez le spectateur l'émotion recherchée.

Thèmes variés

Abordant des thèmes aussi variés que les femmes violentées («Chanson pour Marie»), la mendicité («Opéra du mendiant») ou l'amour («Ciao Bella» et «J't'aime tout court»), Ciccone fait partie de ces artistes qui touchent les gens, et dont les chansons peuvent à la limite devenir un élément déclencheur dans leur vie. «Ces centaines de témoignages que je reçois me font réaliser l'impact de mes textes et de mon métier sur les autres. Ça me touche énormément et ça me donne le goût d'être idéaliste», termine-t-il.

Nicola Ciccone sera de passage sur la scène du Théâtre du Vieux-Terrebonne, en supplémentaire, le jeudi 12 novembre, à 20 h 30. Pour réserver vos billets, composez le 450 492-4777 ou visitez le www.theatreduvieuxterrebonne.com.

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