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01 décembre 2009

Sur les rails avec Mes Aïeux

©Mes Aïeux perpétuent leurs rythmes traditionnels tout en explorant une nouvelle facette teintée d’urbanité. (Photo : Sylvain Laquerre, photographe)

SUR LA LIGNE ORANGE

Mes Aïeux auront fort à faire d'ici la nouvelle année, tandis que s'achève leur voyage sur «La ligne orange», le cinquième album en carrière du groupe. C'est en sillonnant les routes du Québec tout au long de l'année que la formation a présenté les 16 stations de son album. Prochain arrêt : Terrebonne, les 3 et 4 décembre.

Le titre parle de lui-même, le nouvel opus de Mes Aïeux explore le milieu urbain. Certifié disque platine pour souligner la vente de plus de 90 000 exemplaires, «La ligne orange» exploite les thèmes du voyage, de l'errance, de la solitude et de l'écologie. On y retrouve des titres significatifs comme «Le stade», «Le fantôme du forum» ou encore «Antonio», en mémoire de l'homme fort qui a marqué l'Amérique, mais particulièrement les Montréalais dans les années 80 et 90. Le Grand Antonio était souvent aperçu dans les stations de métro de la métropole, notamment sur la ligne orange. «C'est ce qui nous a inspiré le titre de l'album, entre autres choses, raconte Stéphane Archambault, chanteur du groupe. Mais "La ligne orange", c'est aussi un titre symbolique pour la vie en tournée. Le trajet en métro nous représente bien musicalement, en ce sens qu'on essaie de ne jamais être au même endroit. On regarde par la fenêtre, on regarde les villes défiler et finalement, il y a une certaine nostalgie dans tout ça.»

L'après «Dégénération»

Depuis leur grand succès «Dégénération», Mes Aïeux ont réussi à conserver la fidélité des Québécois. À preuve, le groupe a mis la main sur deux Félix au dernier Gala de l'ADISQ, un pour l'«Album contemporain de l'année» et un deuxième pour le «Groupe de l'année». Il a également remporté un Félix au Gala de l'industrie de l'ADISQ, cette fois pour la «Pochette de l'année». «Ça nous fait du bien, de savoir qu'on est encore dans le décor et qu'on est encore considéré par l'industrie. Ça nous rassure, d'autant plus qu'on avait beaucoup de pression sur nous après la sortie de "Dégénération". Avec ces prix, c'est comme si on nous disait : "Vous n'êtes pas le groupe d'une seule chanson".»

Sentiment d'appartenance

Ce sont ses rythmes folkloriques qui ont popularisé le groupe. Ses membres, Stéphane Archambault, Marie-Hélène Fortin, Éric Desranleau, Benoît Archambault, Frédéric Giroux et Marc-André Paquet, participent tous à la composition des albums, apportant chacun leur touche musicale. «Au début, on avait un intérêt pour la musique québécoise en général, Claude Léveillé, Gilles Vigneault et autres. C'est en collant ensemble nos inspirations respectives qu'une couleur folklorique est apparue. Ce qui est bien, avec le folklore, c'est que les gens ont l'impression d'être en terrain connu. En ayant une bonne marge de manœuvre, on a pu chanter moins de "covers" et plus de compositions», explique Stéphane.

Aux Jeux Olympiques

Le 29 décembre signera la fin de la tournée «La ligne orange». En février, les sept musiciens s'envoleront pour Vancouver afin de chanter, comme d'autres artistes québécois, aux Jeux Olympiques. Le groupe prévoit également séjourner en France durant un mois cet été. Entre deux événements, peut-être aura-t-on l'occasion de voir Stéphane Archambault au petit écran, lui qui a participé à de nombreuses téléséries, dont «La vie, la vie» et «Rumeurs». «Ça pourrait être une possibilité. Je ne joue plus depuis un bout de temps, pas parce que je ne veux pas, mais parce que je n'ai pas le temps!»

Ne manquez pas votre chance de voir Mes Aïeux au Théâtre du Vieux-Terrebonne les 3 et 4 décembre. Réservez vos billets en appelant au 450 492-4777 ou en vous rendant en ligne au www.theatreduvieuxterrebonne.com.

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