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28 septembre 2011

Disparition de Julie Surprenant : Nouvelles fouilles dans la rivière des Mille Îles

©Deux équipes de plongeurs fouillent actuellement la rivière des Mille Îles, à la hauteur de l’île St-Jean, afin de trouver de nouveaux éléments susceptibles de faire progresser le dossier de la disparition de Julie Surprenant. (Photo : Véronick Talbot)

Une vingtaine de policiers de la Sûreté du Québec et du Service de police de Terrebonne mènent actuellement des fouilles dans la rivière des Mille Îles dans l'espoir de trouver des éléments qui permettraient de faire avancer le dossier de la disparition de la Terrebonnienne Julie Surprenant, vue pour la dernière fois en 1999.

Questionné par le journal La Revue, le porte-parole de la Sûreté du Québec, Benoît Richard, explique que c'est une série d'informations obtenues au cours des sept derniers mois qui justifient ces nouvelles recherches. «Nous ne pouvons pas révéler la nature de ces informations ni d'où elles viennent exactement. Chose certaine, si nous sommes ici aujourd'hui, c'est parce que nous croyons en nos possibilités de recueillir de nouveaux éléments qui feront progresser l'enquête.»

Des conditions optimales

C'est aux alentours de 8 h ce mercredi 28 septembre que les recherches se sont entamées du côté de la rivière des Mille Îles, sur l'île Saint-Jean. Sur place, deux équipes de plongeurs et des unités d'urgence s'affairaient toujours à trouver de nouveaux éléments sur les berges et dans la rivière, sur le coup de midi, au moment d'écrire ces lignes. La Sûreté du Québec a d'ailleurs installé son poste de commandement sur le boulevard J.-S.-Archambault, à l'intersection de la rue François-Corbeil, près de l'endroit où Julie Surprenant a été vue pour la dernière fois il y a près de 12 ans.

«Si nous avons choisi de mener nos recherches en ce mercredi matin, c'est parce que le niveau de la rivière des Mille Îles est très bas. Nos plongeurs ont beaucoup d'espace pour mener les recherches, ce qui facilite leurs opérations», précise M. Richard.

Évidemment, le fait que la disparition de Julie Surprenant remonte à 12 ans rend la tâche plus ardue. «Mais nous croyons tout de même pouvoir faire progresser l'enquête et c'est pour cette raison que nous sommes là aujourd'hui.» Quant à savoir si les recherches s'étendront sur plus d'une journée, impossible de le confirmer pour l'instant. «À la fin de la journée, nous déciderons si nous entreprendrons de nouvelles recherches demain ou non. Nous ne pouvons pas nous avancer là-dessus pour le moment parce que nous y allons un jour à la fois», poursuit le porte-parole de la Sûreté du Québec.

L'espoir toujours présent

Le père de la jeune femme disparue, Michel Surprenant, suivait de près les fouilles menées par les corps policiers. Ce dernier avait été informé que de nouvelles recherches seraient entreprises le 28 septembre, mais avait été tenu au silence.

«Je suis content que ces nouvelles recherches soient actuellement menées. Je crois que Julie mérite cela... Personnellement, j'ai toujours espoir que le dossier se règle, mais je me garde tout de même une réserve. Chose certaine, je suis heureux de voir que l'intérêt pour cette affaire est toujours là, après 12 ans, tant du côté policier que du côté de la population. C'est une grande source de réconfort pour moi», a-t-il confié.

De nouvelles informations

Rappelons qu'au mois de janvier, une infirmière de la Cité-de-la-Santé de Laval avait déclaré au journaliste Claude Poirier que le suspect Richard Bouillon, ancien voisin de Julie Surprenant, avait confié à des employés du centre hospitalier avoir tué la jeune femme. Toujours selon les informations qui avaient alors été révélées, M. Bouillon, décédé d'un cancer en 2006, aurait enlevé et tué l'adolescente de 16 ans, avant de la mettre dans un sac de sport et de la jeter dans la rivière des Mille Îles.

M. Richard n'a pas voulu confirmer que ces renseignements sont à l'origine des nouvelles recherches menées par la Sûreté du Québec et le Service de police de Terrebonne. Si vous avez des informations susceptibles de faire avancer l'enquête, il est possible de joindre la Centrale d'information criminelle de façon confidentielle au 1 800 659-4264.

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