David Jalbert brise le silence

Tantôt profond, tantôt plus revendicateur, parfois entraînant, parfois plus mélodieux, mais toujours aussi coloré et fidèle à ce qu'il nous a habitués... Voilà ce que nous promet l'auteur-compositeur-interprète David Jalbert, qui vient à peine de terminer son troisième album, «Y a pas de bon silence». Un album qui, dès sa sortie à l'automne, promet de jouer encore et encore aux quatre coins du Québec.

De son avis et de celui de toute son équipe, ce troisième opus est de loin le meilleur et le plus complet de sa carrière. «Je suis vraiment fier de ce qu'on a entre les mains. J'ai fait la promesse au public de toujours m'améliorer et ce nouvel album, je l'ai fait avec mon cœur et je suis impatient de le lui livrer», confie le Mascouchois.

Un album qui se veut peut-être meilleur que les autres, mais qui, au final, garde la signature unique du David Jalbert que l'on connaît. «Les 14 chansons sont toutes très différentes les unes des autres et traitent de tout. Il y a des mélodies, bien sûr, mais aussi des "tounes" plus revendicatrices et humoristiques. C'est mon côté plus baveux et militant qui ressort dans celles-là... Il y en a des touchantes, des plus festives, des mélodieuses, des entraînantes... Les gens vont me reconnaître, ça, c'est sûr.»

En héritage

Si beaucoup de choses l'ont inspiré dans la réalisation de ce nouvel album - que ce soit dans sa vie ou à travers les commentaires de ses fans -, deux personnes l'ont plus particulièrement touché. C'est d'ailleurs à elles qu'il souhaite dédier ce troisième opus. «J'ai été très touché par la mort de Jonathan Huet, un jeune de 18 ans décédé dans un accident de quatre-roues. J'ai parlé avec sa mère, elle m'a dit que depuis son décès, elle ne pouvait pas écouter autre chose que mes chansons. Et je lui ai alors répondu que des fois, il n'y avait pas de bons mots ni de bons silences, et que mon pouvoir à moi dans ce temps-là, c'est la musique. D'où le titre de mon album.»

«Y a pas de bon silence» lui fait aussi penser à Jade Chayer-Côté, décédée trop jeune du cancer. «C'est une chanson très touchante, qui vient beaucoup me chercher. Et j'espère qu'elle viendra aussi chercher le public, comme toutes les autres chansons de l'album. C'est un peu pour ça que je fais ce métier-là : je veux laisser quelque chose en héritage. On dit que les paroles s'envolent et que les écrits restent, et j'aime me dire que mes chansons pourraient être encore lues dans 100 ans. J'aime me dire que mes chansons vont peut-être faire grandir certaines personnes.»

Nouvel extrait

Ce qui le réjouit aussi de ce nouvel album, c'est l'équipe qui l'entoure dans le projet. «On s'est payé la traite avec des Jeff Smallwood, Alain Quirion, Sylvain Quesnel et plus encore... J'ai même eu droit à un quatuor de violonistes! Côté réalisation, j'ai aussi été bien entouré avec Jeff Grenier, qui est là depuis le début de ma carrière, et Claude Pineault, un compositeur extraordinaire qui a écrit pour de grands artistes. Sans oublier bien sûr Diane Jalbert et Alain Dupuis, mon producteur et gérant, deux personnes essentielles en qui j'ai une énorme confiance. C'est mon équipe qui fait mon succès.»

Si le nouvel album devrait sortir à l'automne, les fans pourront toutefois entendre un tout nouvel extrait, «Hey Jack», à compter du 28 mai. Une chanson entraînante, ensoleillée, qui promet de vous faire chanter tout l'été.

Pour les plus impatients, David Jalbert poursuit également sa tournée avec «Le Journal» et sera de nombreux festivals au cours des prochains mois. Toutes les dates et les détails sont disponibles au www.davidjalbert.ca.

Pour le reste, il vous faudra être patient. Mais sachez que l'attente vaudra amplement la chandelle, et que l'auteur-compositeur-interprète promet d'élargir son bassin de fans.