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25 septembre 2012

À la conquête de la normalité

LES DENIS DROLET

Les deux bibittes brunes et poilues les plus populaires du Québec seront sur la scène du Théâtre du Vieux-Terrebonne le 10 octobre. «Moins gros, plus épais… tout aussi fous, mais plus épanouis que jamais…», selon leurs dires, les Denis Drolet y présenteront «Comme du monde», un spectacle à travers lequel ils tenteront de devenir des citoyens «normaux».

Plusieurs qualificatifs peuvent être donnés aux Denis Drolet, mais le terme «normaux» et ces derniers se conjuguent difficilement. En effet, est-ce possible que les Denis Drolet atteignent un jour la normalité?

«Non. Ça ne marche pas, répond franchement Vincent Léonard, mieux connu sous le nom de Denis les palettes. Ils ont une bonne idée et toute la volonté du monde, on sent qu’ils y mettent les efforts, mais ils n’y arrivent pas.»

Ceci étant dit, ce n’est pas parce qu’ils n’agissent pas «comme du monde» que le plaisir de les voir essayer s’en trouve diminué. C’est donc ce dont il sera question dans ce troisième spectacle présenté par le duo d’humoristes Vincent Léonard et Sébastien Dubé, le barbu : les Denis tenteront d’avoir une belle demeure décorée au goût du jour, un emploi prestigieux, des vêtements propres, une blonde, des enfants et un chien. Ça promet!

On retrouve également, dans le spectacle salué par la critique, le numéro dans lequel les deux colorés personnages parlent de l’absence de leur père. «J’adore ce numéro. On l’a présenté dans les galas, commente le moins poilu des Denis. On touche à d’autres émotions.»

Sans dévoiler la fin du spectacle, Vincent Léonard annonce une conclusion surprenante. «Il y a un crescendo dans le spectacle, jusqu’à l’avant-dernier numéro, qui est fracassant et plus "trash"», informe-t-il.

Quant au dernier numéro, il détonne, mais reste dans la thématique du choix de devenir «comme du monde», ajoute-t-il. «On retrouve les Denis trois ans plus tard. Ils se magasinent des tasses chez Bouclair, et un des deux est devenu prof d’art dramatique», illustre l’humoriste.

Jamais sans Just-to-Buy-my-love

Si les chansons ont pratiquement toujours fait partie de l’univers des Denis Drolet, cet aspect de leur personnalité sera moins mis de l’avant dans le spectacle, dont des représentations sont prévues jusqu’au printemps 2013.

«Il y une chanson qui fait partie de leur envie de changer, fait savoir l’homme comique. Elle s’appelle "S’il fallait changer" et c’est une chanson à la Gregory Charles. Parce que selon les Denis, c’est ça que ça prend pour passer à la radio.»

Sinon, le spectacle s’ouvre sur une chanson, mais il s’agit plus d’un monologue accompagné à la guitare, aux dires de l’interprète. Elle donne le ton à la représentation.

Quoi qu’il en soit, même s’il n’a pas à danser au son de la musique des Denis Drolet, le désormais célèbre Just-to-Buy-my-love fera son apparition dans le spectacle, promet Vincent Léonard. «Comme il ne danse pas, il fallait le développer un peu. Il y a donc un numéro cocasse dans lequel on voit comment il a rencontré les Denis, dévoile-t-il. Sinon, il vient ponctuer des "punchs" ou il joue des personnages. À un moment donné, il arrive en infirmière.»

Ayant nécessité deux ans d’écriture de la part des complices qui ont commencé leur carrière sur la scène de Cégeps en spectacle en 1999, «Comme du monde» comporte un contenu beaucoup plus théâtral que les deux précédents projets, selon Vincent Léonard, qui explique : «Le spectacle est plus théâtral et les dialogues sont beaucoup plus "punchés". On ne cherche pas les "jokes". C’est plus mature et on passe moins du coq à l’âne.»

Le public au rendez-vous

D’après plusieurs critiques, «Comme du monde» amène un nouveau public aux Denis Drolet, ce que remarquent les principaux intéressés. «Le public est plus varié et j’en suis très heureux. Ça fait partie de notre démarche d’aller chercher plus de public tout en restant un peu à gauche. Il y en a encore certains qui ne nous aiment pas, mais ça m’amuse de ne pas faire l’unanimité, indique l’humoriste, qui reconnaît que les gens ont adopté les Denise et les comprennent un peu mieux.

Signe du succès qu’ils obtiennent, les Denis Drolet ont obtenu une nomination dans la catégorie «Spectacle de l’année – Humour» au prochain Gala de l’ADISQ. «On ne travaille pas en fonction des prix, mais c’est sûr que ça fait plaisir d’être honoré aux côtés de comparses de travail qu’on adore. Ça reste sympathique comme compétition», souligne celui qui animera, en compagnie de son fidèle acolyte, L'Autre Gala de l'ADISQ, qui sera diffusé sur les ondes de MusiquePlus et de Musimax le 22 octobre.

Les Denis Drolet seront de passage au Théâtre du Vieux-Terrebonne le mercredi 10 octobre à 20 h. Pour réserver vos billets, visitez le theatreduvieuxterrebonne.com ou composez le 450 492-4777.

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