David Bernard inspire et fait chavirer d’émotions

À leur dernier Dîner d’Affaires Les Moulins – lequel s’articulait autour du thème du mois, la gestion –, les chambres de commerce de Terrebonne et Mascouche ont reçu le conférencier David Bernard le 14 novembre. Malgré son jeune âge, le coach certifié en programmation neurolinguistique a su toucher le cœur de la communauté d’affaires en racontant son parcours de vie.

Le boxeur olympique et détenteur du titre de champion québécois pendant trois années consécutives a pris en exemple l’un des pires combats de sa vie qu’il a remporté sur le ring contre un colosse. «Le courage est un muscle, a-t-il affirmé. Si tu ne l’utilises pas, il va s’atrophier.» À la fin de l’affrontement, en larmes et tuméfié, David Bernard avait la certitude d’avoir tout donné. «J’ai appris une chose, ce n’est jamais comment tu commences, mais comment tu finis», a-t-il énoncé.

Son leitmotiv, dans la vie comme en affaires, se résume à «se battre pour gagner». Auteur des ouvrages à succès «Ralentir pour réussir» et «L’amour Sexship», David Bernard s’est livré en toute humilité, présentant à l’assemblée réunie «sa» vérité. Son propos explore le bonheur et l’idée qu’on s’en fait. Pour lui, la boxe a été une «soupape émotionnelle», un exutoire. Lorsqu’il a arrêté de pratiquer ce sport, un vide intérieur s’est installé en lui. À 19 ans, il vend tout et part en nomade pour l’Europe et l’Afrique du Nord.

Un pèlerinage spirituel s’amorce pour le jeune homme en crise existentielle.

Une expérience mystique

Pour l’accompagner dans sa quête, il lit «L’alchimiste» de Paulo Coelho, dont le personnage de Santiago traverse en quelque sorte le même parcours que lui. David Bernard rencontre un nomade berbère, Mokthar, un maître du désert, qui joue un grand rôle pour le guider. En pleine tempête de sable, David vit une expérience mystique qui le transforme profondément. «La réponse à toutes tes questions se retrouve à l’intérieur de toi», l’informe-t-il au lendemain de cette tempête qui l’a tourmenté physiquement et psychologiquement.

Outre le questionnement sur le bonheur, le conférencier a interrogé l’auditoire sur ce qui nous empêche d’avancer. «Trop de gens vivent sur le pilote automatique», a-t-il déploré. Pour paraphraser Einstein, il a soulevé que ce qui nous arrive provient à 10 % de notre inspiration et à 90 % de notre transpiration. «Ça prend du courage pour générer du changement», insiste-t-il. Devant la peur, on peut figer, fuir ou foncer. Générer du changement signifie de prendre la même direction, mais emprunter une altitude différente. La leçon du jour : «Faire un pas en avant et bouger.»

Très touchée par le témoignage de David Bernard, Vicky Marchand, directrice générale de la Chambre de commerce de Mascouche (CCM), l’a chaleureusement remercié. Il s’agissait du deuxième dîner-conférence commun des deux chambres de commerce de la région. «Le but est de vous inspirer dans la gestion de vos affaires», a expliqué en préambule Pierre Berthiaume, directeur général de la Chambre de commerce de Terrebonne. Pierre Nevraumont, président de la CCM, a rappelé à la communauté d’affaires moulinoise l’importance de l’achat local. D’autres annonces en ce sens devraient suivre bientôt.

Le prochain Dîner d’Affaires Les Moulins se tiendra le 16 janvier. Jimmy Sévigny vous présentera alors «Repoussez vos limites!» dans le cadre du Mois de la santé au travail.