La Maison d'histoire de Terrebonne est née

UN RÊVE SE CONCRÉTISE POUR LA SHRT

Profitant de

l

a conférence mensuelle

de l’organisme

dans la chapelle du Collège Saint-Sacrement

le 22 novembre

, Claude Blouin

,

Claude Martel et les membres du conseil d’administration de la Société d’histoire de la région de Terrebonne

(SHRT)

avai

en

t une grande nouvelle

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annonc

er

.

Les amants de l’histoire de Terrebonne s’étaient passé le mot pour venir en grand nombre à la conférence des plus intéressante et instructive du géographe-historien Claude Martel. Celui-ci s’est aventuré sur des chemins peu fréquentés de l’histoire du Canada : les deux guerres franco-iroquoises, la première de 1641 à 1667 et la seconde 1684 à 1701, à Lachenaie. Avec ses recherches poussées et son expertise en la matière, sur lesquelles il saupoudre une pincée d’humour et de réalisme, M. Martel a révélé un autre visage de l’implication des Iroquois et des Français dans la guerre : «Les Indiens savaient faire peur et les Français, se battre et tuer. Les soldats français scalpaient et l’armée anglaise armait les Iroquois...» Cette fois, on venait d’apprendre que les «méchants» de l’histoire n’étaient pas ceux qu’on croyait être. Le commerce de la fourrure était à l’origine de ces batailles.

Clés en main

La soirée a d’abord commencé avec une nouvelle très importante. Depuis des années, la SHRT et les membres qui se sont investis au nom de la mémoire des faits et gestes d’une communauté qui a traversé les époques, et parfois les plus fastueuses de la colonisation, cherchaient à avoir pignon sur rue.

Grâce à des gens qui ont toujours cru à ce projet – tel le fondateur du journal La Revue, Aimé Despatis, dont les archives étaient tenues avec la rigueur d’un moine; sa fille Marie-France Despatis; Claude Blouin, président de la SHRT; Claude Martel; et des travailleurs de l’ombre comme Gilles Bordonado –, cet engouement pour la région n’aura pas été vain : Michel Morin, conseiller municipal est venu annoncer la grande nouvelle.

Maison d'histoire de Terrebonne

«Vous aurez dorénavant votre maison, celle qui abritait les bureaux de la MRC; la Ville de Terrebonne vous l’offre. L’histoire, c’est important.» Sise au 148, rue Saint-André, dans le Vieux-Terrebonne, la Maison d'histoire de Terrebonne sera inaugurée, selon Claude Martel, au printemps 2013. Elle prend place dans l'édifice Eugène-Labelle (1923), du nom de son constructeur qui a été maire de Terrebonne.

Une salle d’exposition, des bureaux d’administratifs, une salle pour les chercheurs et un centre de documentation, une salle pour l’audiovisuel et une pour les conférences et les cours porteront les noms de fondateurs et de présidents, qui seront dévoilés à l’ouverture officielle. Les visiteurs curieux de découvrir Terrebonne dans toute sa splendeur à travers les âges et son évolution seront comblés. La Maison d’histoire sera complémentaire aux activités de l’Île-des-Moulins et de la Maison Perra-Bélisle, elle s’inscrit dans la politique culturelle de la Ville de Terrebonne.