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17 juin 2014

La Ville de Terrebonne s’entend avec ses cols bleus

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Après plus de deux ans de négociations, le conflit de travail opposant la Ville de Terrebonne à ses cols bleus s’est dénoué le 12 juin en soirée. Convoqués en assemblée, les employés ont alors approuvé à 97 % l’entente de principe ratifiée plus tôt par leur syndicat et leur employeur, sous la recommandation de leur exécutif syndical.

Le président du syndicat, Denis Renaud, s’est dit satisfait de la tournure des événements. «Règle générale, les employés sont soulagés et heureux que le conflit soit enfin terminé.» Selon lui, la plus grande victoire de la partie syndicale repose sur les avancées faites au chapitre de la sous-traitance. «Je suis personnellement assez satisfait de l’entente. En ce qui a trait à la sous-traitance, nous avons réussi à mieux l’encadrer. Il reste peut-être des améliorations à apporter dans ce dossier, mais c’est ce qui me satisfait le plus. De plus, le fait d’avoir réussi à hausser le plancher d’emplois de 100 à 111 employés réguliers nous permettra de récupérer plus de "jobs" actuellement confiées en sous-traitance.»

Seul bémol: il aurait aimé que la partie patronale mette plus d’accent sur les demandes syndicales en ce qui a trait à l’organisation du travail. «Je crois que nous pourrions être plus efficaces à ce chapitre, mais le "timing" n’était pas là. Et je perçois une certaine ouverture de la part de l’employeur, donc, selon moi, ce n’est que partie remise.»

Le maire aussi satisfait

Le maire de Terrebonne, Jean-Marc Robitaille, s’est montré lui aussi heureux du dénouement du conflit. «C’est une bonne entente dans la mesure où elle satisfait 97 % des employés et qu’elle respecte le cadre financier qu’on s’était donné à la Ville de Terrebonne. Le conflit a peut-être duré plus de deux ans, mais parfois c’est rapide, et parfois c’est plus long. Maintenant, une page s’est tournée et l’on doit regarder en avant plutôt qu’en arrière. Nous allons continuer à agir afin de toujours développer des relations de travail constructives.»

Il a précisé que les hausses de salaire ont été, par équité, les mêmes que pour tous les groupes de travail. Quant au protocole de retour au travail, un point sur lequel les deux parties ont eu du mal à s’entendre au cours des dernières semaines, le premier magistrat note qu’il «y avait des éléments sur lesquels il n’y avait pas de discussions possibles, parce que le processus juridique était en cours, alors qu’il y avait d’autres éléments pour lesquels il était possible de discuter. Nous sommes allés à la limite de ce qui était acceptable.»

L’entente signée est valide jusqu’au 31 décembre 2018.

 

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