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02 juin 2015

Les effaroucheurs agacent déjà les marcheurs

PROJET-PILOTE POUR ÉLOIGNER LES BERNACHES

Avant même l’installation des rapaces mécaniques visant à faire fuir les bernaches, les opérateurs de pistolet à fusées qui démarrent ce projet-pilote suscitent déjà de vives réactions défavorables.

Cette nouvelle méthode fera l’objet d’une période d’essai d’environ deux mois, nous indique de son côté la Ville de Terrebonne.

Un résidant de l’île Saint-Jean à Terrebonne, qui se baladait au parc de la Pointe-de-Île, a mis le journal La Revue au fait de la problématique. Selon son témoignage, le bruit strident déclenché par ce «fusil à plomb» (il s’agit plutôt d’un pistolet à fusées) incommodait plusieurs promeneurs qui profitaient de la belle journée du jeudi 21 mai. À peine la première semaine du projet-pilote entamée, les responsables auraient déjà reçu «quelques commentaires de citoyens à cet égard», confirme Michaël Lartigau, porte-parole à la Ville de Terrebonne.

La Municipalité avait envoyé au préalable une lettre à ses résidants pour expliquer le bien-fondé de la mise en application de cette nouvelle méthode. Certains résidants de l’île Saint-Jean s’y étaient opposés, arguant qu’ils se plaisaient à observer les bernaches, tandis que d’autres souhaitaient mieux comprendre l’utilisation de pistolets à fusées.

50 décibels

Rappelons qu’afin de contrôler la prolifération des bernaches, Terrebonne met à l’essai le système d’effaroucheurs AGRI-SX qui consiste en l’installation de rapaces mécaniques.

Préalable à l’implantation de cette nouvelle méthode, on a déployé sur le territoire deux opérateurs munis de pistolets à fusées pour repousser les groupes d’oiseaux en altitude. Le bruit, qui ne dépasse pas les 50 décibels, imite l’envol d’un oiseau prédateur. Selon les informations de la Ville de Terrebonne, la méthode semble s’avérer concluante. La période d’essai s’étirera jusqu’à la fin juin, après quoi on réévaluera les résultats.

Bien que la Société de développement culturel de Terrebonne (SODECT), gestionnaire de l’Île-des-Moulins, ait émis certaines réticences au départ en ce qui concerne le dérangement des marcheurs ou les effets négatifs anticipés sur les autres espèces, force est de constater que la méthode est concluante. «Avant le projet, nous avions des réserves, admet Geneviève Soulières, directrice des communications, mais nous devons avouer que ça fonctionne vraiment très bien !»

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