Politique
Retour08 décembre 2015
Charles-Antoine Des Granges dans la vague de l’humour
Foulant les planches de l’École nationale de l’humour (ÉNH) depuis septembre 2014, Charles-Antoine Des Granges sera du traditionnel spectacle de Noël des étudiants de l’ÉNH ce vendredi 11 décembre. Rencontre avec l’humoriste en devenir.
La nouvelle vague, titre de ce spectacle réunissant les 14 humoristes de la cohorte 2016, sera présenté au Club Soda, à Montréal, dès 20 h. Donc, 14 humoristes, 14 styles, 14 visions du monde à découvrir dans un spectacle mis en scène par Chantal Lamarre et composé de numéros solos et de groupe.
«C’est un spectacle qu’on présente dans le temps des Fêtes, mais il n’y a pas de thématique de Noël. C’est vraiment 14 couleurs très différentes représentant les nouveaux de l’humour, qui vont essayer le plus possible de faire rire le public. Il y en aura pour tous les goûts», promet le Mascouchois de 21 ans.
Composée de plusieurs numéros de stand-up, la représentation fera place à quelques monologues et à des sketchs. Pour sa part, Charles-Antoine offrira un numéro de 5 minutes en solo, en plus de prendre part à des sketchs entre les performances de ses collègues.
«Je fais plus dans l’anecdote et les monologues qui partent en délire, annonce le principal intéressé. J’ai la manie de créer des scénarios dans ma tête sur la façon dont je réagirais dans différentes circonstances. C’est ce que je ferai le 11 décembre.»
Par exemple, comment réagirait-il avec un million de dollars en poche, s’il était le président-directeur général d’une grosse compagnie ou - une question que plusieurs jeunes adultes de sa génération se posent - comment réagirait-il lors d’une attaque de zombies?
Du théâtre à l’humour
C’est en septembre 2014 que le jeune homme a fait son entrée à l’École nationale de l’humour. Si cela lui a demandé beaucoup d’adaptation, il affirme maintenant avoir trouvé son erre d’aller.
«J’ai toujours fait beaucoup d’improvisation et je travaille en animation depuis que j’ai 14 ans. J’avais toujours écrit mes choses sur un coin de table et ça avait toujours fonctionné, mais quand tu as une semaine pour fournir 5 minutes de matériel et il faut que ce soit bon, ça demande plus de discipline et une meilleure structure. Ça m’a donc demandé une énorme adaptation, mais c’est très stimulant. C’est comme une grosse simulation de ce que sera le métier», dit celui qui a fait ses premiers pas artistiques à travers le théâtre.
«J’ai étudié en interprétation théâtrale au Collège Lionel-Groulx à ma sortie du secondaire et ça n’a pas fonctionné. J’avais le casting d’un père de famille de 35 ans, mais j’avais 17 ans. Je n’avais rien vécu, relate-t-il. J’ai beaucoup fait d’impro ensuite et j’ai toujours cherché à faire rire le public. C’était mon carburant. J’ai donc tenté ma chance en humour, sans fermer la porte au théâtre. Sur un coup de tête, j’ai décidé de passer l’audition et ils m’ont pris!»
Heureux de la voie qu’il a empruntée, l’humoriste qui admire particulièrement Jean-Marc Parent terminera ses études à l’ÉNH en mai 2016.
Pour voir où il en est dans son parcours, procurez-vous des billets pour La nouvelle vague sur le site Internet du Club Soda : www.clubsoda.ca.
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