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23 décembre 2015

Hockey, ringuette, patinage artistique : une grosse part du budget familial peut y passer

©N

Les arénas de la région sont utilisés au maximum de leur capacité par le hockey mineur, la ringuette, les clubs de patinage artistique. Des centaines de jeunes y pratiquent ces sports de glace, parfois à raison de deux ou plus par famille. Mais la passion de la glace a un prix pour les parents, les familles, qui doivent faire des choix budgétaires importants.

Le Trait d'Union a interviewé trois mères, qui ont chacune deux enfants ou plus qui pratiquent des sports de glace en même temps, pour évaluer les coûts reliés à la pratique régulière du sport dans un contexte organisé. Chantal Neveu a une fille de 13 ans à la ringuette et un garçon de 21 ans au hockey; Chantal Lapointe a deux fils de 16 et 17 ans au hockey organisé; et enfin, Catherine Brault compte trois filles de 4 à 9 ans évoluant au patinage artistique. Ces mères ont ensemble une impressionnante expertise en la matière!

Chantal Neveu résume bien la pensée commune de ces parents : «On adore ça, c'est demandant, mais ce n'est pas une corvée!» «Faut être maniaque, nous dit pour sa part Chantal Lapointe. Si tu n'aimes pas le sport, tu n'embarques pas là-dedans.»

Quand on a deux enfants en même temps qui jouent au hockey ou à la ringuette à des niveaux différents, ça exige souvent que les parents se partagent la tâche d'accompagner, chacun de leur côté, leurs jeunes pour les entraînements, les matchs, etc.

Avec la participation à plusieurs tournois (hockey, ringuette) ou compétitions (patinage artistique) à l'extérieur de la région, la vie de ces familles de sportifs tourne autour des patinoires pendant une bonne partie de l'année.

Combien ça coûte?

Chacune des mères interviewées nous dit que la pratique de ces sports de glace, à ce niveau, oblige à faire des choix dans le budget familial, à renoncer à des voyages par exemple.

L'inscription annuelle d'un jeune au hockey mineur, à la ringuette ou au patinage artistique peut varier de 200 $ à 350 $, selon le niveau auquel il est rendu.

Un équipement «raisonnable» au hockey peut facilement atteindre 500 $, et même beaucoup plus si le jeune ou ses parents veulent des équipements hauts de gamme, comme des patins à 500 $ la paire. Les bâtons de hockey en composite coûtent 100 $ et plus, et souvent, le jeune hockeyeur en passe plus d'un dans une saison. À la ringuette, l'équipement est un peu moins cher qu'au hockey, nous dit Chantal Neveu, ce sport étant perçu davantage comme un loisir, et les parents se laissent moins emporter que pour le hockey, où l'on rêve souvent d'avoir le prochain Mario Lemieux à la maison.

Les patins doivent être changés régulièrement, à cause de la croissance bien sûr; aussi le marché du patin usagé est-il d'un grand secours pendant de nombreuses années pour ces familles. Comme à l'égard d'autres exigences de leurs enfants, le jugement des parents est donc fortement mis à l'épreuve lors de l'achat des équipements de sport. Et le budget de la famille «A» n'est pas nécessairement le même que celui de la famille «B».

Au patinage artistique, on trouve la particularité de devoir payer un entraîneur privé dès que le ou la jeune progresse. Les tarifs oscillent de 30 $ à 35 $ de l'heure. Les robes de compétition, quant à elles, varient de 100 $ à 500 $, le tout étant sous réserve du jugement des parents. Il y a des frais supplémentaires à prévoir lors de la participation à des compétitions, pour assumer l'inscription et l'accompagnement musical des prestations.

Au hockey mineur et à la ringuette, il faut aussi prévoir des coûts reliés aux tournois : en général, au moins trois tournois par saison, dont souvent un à l'extérieur de la région, assez loin pour exiger deux nuits à l'hôtel pour la famille. «Un week-end qui peut coûter facilement 700 $ en hébergement et en repas au resto», précise Chantal Neveu.

Bref, si ces chiffres vous donnent le tournis, vous n'avez pas tort. Par contre, tout l'équipement ne doit pas être changé chaque année. Parfois, les équipes profitent de commandites pour amortir les frais des tournois, nous dit-on. Il y a aussi certaines activités d'autofinancement qui peuvent être utilisées. Chantal Neveu nuance toutefois : «Plus les enfants vieillissent, moins il y a de collectes de fonds!»

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