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02 février 2016

ENTREPRENEUR D'ICI : Antonio Tascillo, un demi-siècle de restauration

©Tous les matins, Antonio Tascillo rentre très tôt au restaurant pour préparer sa sauce tomate fraîche.

Qu'ont en commun les restaurants Le Vieux Terrebonne, le Ranch à Tony, Au coin du hamburger, Da Pietro et La Bolognese? Ils ont tous été fondés par Antonio Tascillo, qui célèbre son 50e anniversaire de carrière en restauration. L'entrepreneur semble connaître la recette du succès, puisque tous ces établissements sont encore ouverts aujourd'hui.

Né en Italie, l'homme a travaillé quelques années en Suisse avant d'immigrer au Canada, à l'âge de 23 ans.

«Je suis arrivé à Montréal le 26 janvier 1966 et le 27 janvier, je travaillais dans un restaurant de la rue Jean-Talon», relate M. Tascillo.

Il a rapidement eu le goût de se lancer lui-même en affaires. En 1968, il achète le restaurant El Rancho (qui se nomme aujourd'hui Le Vieux Terrebonne).

En 1975, M. Tascillo ouvre Le Ranch à Tony sur le chemin Saint-Henri, à Mascouche. Après sept ans, le restaurateur avide d'un nouveau défi ouvre Au coin du hamburger, toujours à Mascouche, sur le chemin Sainte-Marie.

De la restauration rapide à la fine cuisine

L'énergique entrepreneur dirige ce restaurant pendant 12 ans avant de le vendre à un membre de sa famille pour changer complètement de style.

«Je faisais du "fast-food" depuis longtemps et je voulais un nouveau défi. Je voulais faire de la fine cuisine, alors j'ai ouvert le Da Pietro, en 1994, sur la rue Saint-Pierre, dans le Vieux-Terrebonne», raconte M. Tascillo.

Il a été propriétaire de cet établissement également pendant 12 ans.

Il se souvient, à un certain moment, d’avoir connu quelques difficultés. Au lieu de fermer ses portes, il a choisi d'agrandir, en 1997.

«J'ai pu ajouter 50 places à l'extérieur et aménager une terrasse de 30 places.» Il s’agissait visiblement de la bonne décision, puisque la clientèle a augmenté par la suite.

Il a ensuite vendu le restaurant en 2006 pour ouvrir La Bolognese, sur la montée Masson, à Mascouche.

Pas près de s'arrêter

L'homme aujourd'hui âgé de 73 ans ne conçoit pas encore l'idée de la retraite. Pas question pour lui de rester à la maison sans rien faire.

Le secret? «Il faut aimer son travail et regarder ce qui se passe chez vous au lieu de taper sur les compétiteurs.»

Tous les jours, il arrive au restaurant vers 7 h 30 et prépare ses 15 gallons de sauce tomate dont il aura besoin pour la journée.

Très humble, Antonio Tascillo tient surtout à remercier les clients pour leurs 50 ans de loyauté.

«J'ai une dame qui part de Sainte-Rose, à Laval, pour venir chercher ma lasagne à Mascouche», dit-il avec un large sourire.

Un ami ajoute que «souvent, les gens viennent à son restaurant, bien évidemment pour manger, mais surtout pour voir Tony, qui prend toujours le temps de discuter avec les gens».

M. Tascillo est aussi fier d'avoir permis la création de 100 emplois dans sa carrière.

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