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16 février 2016

10 QUESTIONS À... Étienne Drapeau

©Étienne Drapeau tentera de séduire le marché latin dans la prochaine année. (Photo : Armand Ohayon/G4 Média)

1. Quel est ton truc pour chanter si bien l’amour?

Je pense que c’est parce que j’écris avec mon cœur et que c’est sincère. Je n’essaie pas d’être autre chose que moi-même. Je pense aussi qu’il faut aller dans les extrêmes pour chanter l’amour, que l’émotion soit bonne ou mauvaise. Les ruptures et les déceptions font de bonnes chansons, mais c’est sûr qu’on aime mieux être en amour. C’est plus joyeux!

 

2. Dans une critique, on t’a comparé à Jean-Pierre Ferland, que penses-tu de cette affirmation?

C’est un des plus beaux compliments qu’on m’ait faits. On m’a comparé à trois personnes dans ma vie, qui m’ont touché : Lynda Lemay, Francis Cabrel et Jean-Pierre Ferland. J’ai appris à jouer de la guitare avec le livre de partitions de Cabrel, j’ai toujours admiré les paroles de Lynda Lemay et Ferland, c’est le plus grand.

 

3. On te connaît beaucoup en tant que chanteur «de charme», es-tu tanné de porter cette étiquette?

Il y a au Québec une connotation péjorative avec les chanteurs de charme que je trouve dommage. On dirait que tu as plus de preuves à faire, comme si ma démarche artistique était moins importante et intéressante, mais je joue de 3 à 4 heures de musique par jour, j’ai une formation en piano classique, je joue des percussions, de l’harmonica et de la guitare, et j’écris pendant des heures. Ce n’est pas parce que tu parles d’amour que le travail n’y est pas.

 

4. Tu as été le premier à être éliminé de «Star Académie» 2004, pensais-tu te rendre où tu en es aujourd’hui?

Oui. Quand j’ai quitté le hockey, ce n’était pas pour peut-être essayer de tenter ma chance de venir chanteur. Pour moi, c’était clair que ça allait marcher. J’ai chanté dans les bars, j’ai appris mon métier une étape à la fois. Je n’ai pas eu un succès fulgurant, mais j’ai toujours été là et je n’ai jamais manqué de travail.

 

5. T’ennuies-tu du monde du hockey?

Pas du tout, mais je m’ennuie de jouer. J’ai aggravé une blessure qui m’a forcé à arrêter de nouveau. Quand je me suis retiré à 24 ans, j’ai presque été 10 ans sans jouer. J’avais trop donné, trop essayé, j’ai trop eu de peine. À 15 ans, on me disait que j’allais jouer dans la LNH. J’ai fini 2e marqueur de la ligue midget AAA derrière Daniel Brière et j’ai été le premier choix de la LHJMQ, mais j’ai eu tellement de blessures à partir de 16 ans que j’ai dû faire mon deuil. J’ai joué mon dernier match professionnel à 24 ans et quand j’ai lâché pour la musique, je n’ai plus jamais regardé en arrière.

 

6. Tu chantais et écrivais de la musique pendant tes années de hockey, chantais-tu dans la douche avec les «boys» après les matchs?

(Rire) Non! J’ai toujours caché ça. Les gars jouaient à des jeux vidéo, aux cartes et au golf, et ce n’était pas mon style. J’étais solidaire, mes amis étaient des artistes, je jouais de la musique dans les bars… Les entraîneurs n’aimaient pas ça.

 

7. Tu chantes bien, tu fais de la musique, tu es charismatique ; fais plaisir à nos lecteurs masculins et dévoile-leur un de tes défauts.

(Rire) Je n’ai aucun talent dans une maison, à part chanter une belle chanson à ma blonde. Je ne suis pas manuel, je ne fais pas bien à manger, je déteste faire le ménage, je paye quelqu’un pour passer la tondeuse. Je sers à ce que les gars achètent des billets de spectacle à leur blonde!

 

8. Qu’est-ce qui te séduit chez une femme?

La beauté m’impressionne de moins en moins, même si ça reste important, on ne se mentira pas, mais j’aime les femmes passionnées. Peu importe ce qu’elle fait, je veux que ses yeux brillent quand elle me parle de ce qu’elle fait. Une femme qui aime la vie et qui sourit tout le temps me séduit.

 

9. Quels sont tes trois endroits préférés à Terrebonne?

La Brûlerie de la rivière, dans le Vieux-Terrebonne. J’ai écrit une chanson sur elle, «À la brûlerie de mon quartier». J’y ai écrit 75 % de mes chansons depuis le 3e album. Sinon, le Vieux-Terrebonne en général. L’été, je me prends une crème glacée sur la rue des Braves et je fais une petite marche sur l’Île-des-Moulins. Et  le Mito Plus. Après le Tokyo, à Québec, c’est le meilleur endroit pour les sushis.

 

10. Quels sont tes projets pour la prochaine année?

Il y a deux ou trois ans, je suis tombé amoureux de la musique latine et du bachata, qui est un style de la République dominicaine. Ce sont des chansons romantiques, mais sur des rythmes dansants. Mes succès traduits en espagnol dans ce style fonctionnent à merveille. Je me suis donc complètement immergé dans cette culture en suivant des cours d’espagnol et de danse, entre autres. En avril, je vais lancer un «single» en République dominicaine pour percer le marché latin. Je monte aussi un spectacle ici que j’aimerais présenter partout là-bas.

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