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12 avril 2016

10 QUESTIONS À... Édith Cochrane, metteure en scène de la pièce d’été du TVT

Edith Cochrane

©Gracieuseté

Vous assurez la mise en scène de la pièce «Drôle de couple», qui sera présentée tout l’été au Théâtre du Vieux-Terrebonne (TVT). Est-ce que ce sont les directeurs artistiques du spectacle, Benoit Brière, Martin Drainville et Luc Guérin, qui vous ont approchée pour tenir ce rôle?

C’est effectivement l’équipe de production qui m’a approchée! À ce moment, la distribution des rôles n’était même pas encore terminée. Je savais déjà que Martin [Drainville] et Luc [Guérin] allaient tenir les rôles principaux, sans plus. J’ai été touchée de voir qu’ils voulaient travailler avec moi. On avait déjà travaillé ensemble comme comédiens, mais la mise en scène, c’est différent. Personnellement, c’est la première fois que j’assure la mise en scène d’une pièce de théâtre! Mais ça, ils le savaient en m’engageant (rires)! Ils l’ont fait en connaissance de cause.

C’est votre première expérience à la mise en scène d’une pièce de théâtre, mais vous l’avez déjà fait pour le premier «one man show» de votre conjoint, Emmanuel Bilodeau. À quel point est-ce différent?

Je dirais que pour ce qui est de diriger les acteurs dans leurs déplacements et leurs interprétations, et pour ce qui est du sens du rythme, ça ne change pas vraiment. Côté interprétation, décor et éclairage, c’est sensiblement la même chose. Là où j’apprends beaucoup, c’est par rapport à l’échéancier, à la façon de gérer un calendrier de production.

Quelle couleur souhaitez-vous apporter à la pièce?

En partant, il faut dire que c’est un très, très, très bon texte! La matière de base est excellente (rires)! En plus, les acteurs sont bons et expérimentés. En répétition, ce que j’essaie donc d’apporter à tout ça, c’est un esprit de franche camaraderie. Je veux que tout le monde sente qu’il a sa place et qu’il participe à la création du «show», parce que moi, comme actrice, j’aime me sentir concernée et impliquée. Puis, au moment des représentations, j’espère réussir à faire ressortir le drame au travers la comédie. Personnellement, la détresse et le côté tragique des personnages me font rire plus que les gags comme tels!

Vous avez procédé aux toutes premières répétitions de la pièce il y a quelques jours. Qu’en avez-vous pensé?

On a fait des lectures du texte il y a quelques semaines, puis on a laissé retomber la poussière pour que ça mûrisse dans nos têtes. Et là, on est dans nos premières répétitions, dans nos premières mises en place, et déjà, on voit un «show» se former devant nous. Les acteurs sont à l’aise de proposer des idées… Je disais justement ça à mon «chum», hier. J’adore travailler avec des acteurs, ce sont des gens généreux qui sont à l’écoute, et ils sont bons dans ce qu’ils font. Ça fonctionne tout seul! On travaille aussi sur des chorégraphies, et vraiment, je dois dire que les acteurs de la pièce ont le sens du «timing».

La mise en scène, est-ce quelque chose que vous aimeriez faire davantage dans le futur?

Absolument! J’adore ça! Dès que j’ai fait ma première mise en scène, j’ai su que j’allais aimer ça, et cette nouvelle expérience, cette fois au théâtre, me le confirme encore plus.

D’ici le soir de la grande première, qu’est-ce qui vous attend?

Là, on vient de commencer les répétitions, qui auront lieu jusqu’en mai. Le décor est en construction, les maquettes sont approuvées. Du côté de la musique, ça avance aussi. Bref, on sait où on s’en va et on en est vraiment à l’étape de la conception. À la mi-mai, on commencera à faire des enchaînements, à ajouter les costumes… Je suis certaine que ça va bien aller! Mais pour le moment, on est vraiment dans le «rough».

Donc, ça avance comme vous le souhaitez?

Oui! En plus, je ris déjà. C’est bon signe!

La pièce plaira à quel genre de public?

Je pense que ça peut rejoindre un assez large public. L’histoire se passe au milieu des années 60 et met en scène deux hommes qui, plaqués par leurs femmes, cohabitent. Les gens qui ont connu les années 60 se remémoreront de bons souvenirs. Mais en même temps, je n’ai pas connu cette époque et la pièce me rejoint quand même beaucoup, parce que les thèmes abordés sont encore d’actualité : les relations de couple, l’amitié, les gars et les filles… C’est une pièce drôle, touchante, qui plaira à tous.

Que pensez-vous du Théâtre du Vieux-Terrebonne, où la pièce sera présentée tout l’été?

Je dois avouer qu’on n’y est pas encore allés. En ce moment, on répète surtout à Montréal. Mais Terrebonne, c’est l’endroit où j’ai passé une grande partie de ma jeunesse. J’ai étudié au Collège Saint-Sacrement et j’y suis aussi retournée pour faire des stages. J’ai donc déjà un attachement envers la région, où j’ai grandi, et particulièrement au Vieux-Terrebonne, où j’ai passé beaucoup de temps. Le fait de participer à la pièce d’été du TVT, c’est donc très touchant pour moi. En plus, le Théâtre du Vieux-Terrebonne, c’est un magnifique endroit où j’ai adoré jouer par le passé.

À part ce projet et l’émission «Les enfants de la télé», pour laquelle vous serez de retour pour une troisième saison, quels autres projets avez-vous sur la table en ce moment?

Je viens de terminer le tournage de «Web thérapie», une série télé qui sera diffusée sur TV5 cet été et cet automne. On a déjà tourné deux saisons. C’est une adaptation d’un «show» américain qui met en vedette une fille qui décide de changer de carrière et qui s’improvise thérapeute. Elle se lance dans la thérapie en ligne et offre des séances de trois minutes sur le Web. Elle pense qu’elle peut régler tous les problèmes des gens comme ça! Il y a une multitude de personnages et des conversations sur plein de sujets.

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