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14 juin 2016

OFFICIELLE D'EXCEPTION : Une Mascouchoise à Rio

©Marie-Josée Charbonneau sera à Rio au Brésil lors des prochains Jeux olympiques d’été. Elle agira à titre d’arbitre-assistante lors des matchs de soccer féminin. (Photo : Soccer Canada)

Du 5 au 21 août se dérouleront les Jeux olympiques d’été (XXXIes Olympiades de l’ère moderne) à Rio au Brésil. Cette grande compétition réunira athlètes, entraîneurs et accompagnateurs, mais aussi juges et arbitres, dont la Mascouchoise Marie-Josée Charbonneau, laquelle agira à titre d’arbitre-assistante en soccer féminin.

Enseignante en éducation physique au primaire à la Commission scolaire des Affluents, Marie-Josée sera accompagnée de deux autres Canadiennes. «En fait, nous formons une équipe et nous serons sur le terrain ensemble pendant tout le tournoi. D’ailleurs, une autre Québécoise, Suzanne Morisset, sera aussi arbitre-assistante comme moi. L’arbitre de notre groupe sera Carol-Ann Chenard», nous informe la Mascouchoise.

Arbitre-assistante

À titre d’arbitre-assistante, elle sera sur les lignes de côté et surveillera les hors-jeu et les sorties de terrain du ballon. «Nous soutenons aussi l’arbitre en l’informant d’une faute et en lui donnant toutes les informations pour une décision éclairée.» Des décisions, Marie-Josée en prendra plusieurs centaines lors des JO.

Pour arriver à un tel niveau, elle a passé par toutes les étapes. D’abord, par la pratique du soccer à Mascouche dès l’âge de 4 ans, puis par l’arbitrage à 13 ans. Les matchs locaux sont devenus des joutes provinciales et nationales.

«Au plan national, notre implication est bien plus grande. Nous participons à des camps d’entraînement et de performance. Nous devons subir des tests physiques, des examens théoriques. Ce qu’on attend de nous est très élevé, et avec raison.»

C’est en partie en raison de sa progression d’arbitre qu’elle a cessé la pratique du soccer après ses années universitaires. «J’avoue que j’avais plus d’opportunités et de possibilités en arbitrage qu’en jouant au soccer.»

Les rencontres internationales

Aujourd’hui, Marie-Josée compte 20 ans d’expérience en arbitrage et œuvre au niveau international depuis quelques années, Coupe du monde des moins de 20 ans en 2014, Coupe du monde senior en 2015 et Jeux olympiques cette année. Bien qu’elle dise que toutes les rencontres sont importantes, les matchs internationaux revêtent une importance hors du commun.

«Avant chaque grande rencontre internationale, comme les Jeux olympiques ou les coupes du monde, nous arrivons un peu avant l’événement. Chaque jour, nous nous entraînons plusieurs heures, en plus d’effectuer des simulations de matchs sur le terrain. On nous place en situation de jeu et nous devons prendre des décisions. Nous participons également à des analyses de matchs. Et pour la plus grande uniformité possible, tous les arbitres et arbitres-assistantes sont ensemble lors de ces entraînements. Je peux vous assurer que ce ne sont pas des vacances.»

But recherché aux JO

Un athlète peut espérer une médaille ou un record mondial, mais que peut souhaiter un arbitre? «Il est clair que nous souhaitons tous faire le match de la médaille d’or. Pour nous y rendre, nous serons toutes jugées lors des matchs de ronde préliminaire. Personnellement, je souhaite surtout prendre les meilleures décisions. Je vois ça comme une satisfaction personnelle. Dans le fond, je ne veux pas faire parler de moi à l’issue d’un match, sauf pour qu’on salue mon travail. Toute arbitre souhaite que ce soit les joueuses qui fassent la différence.»

On voit clairement que pour Marie-Josée Charbonneau, l’arbitrage est une grande passion, une passion et un amour d’un sport qui l’auront menée au plus grand tournoi qui soit, les Jeux olympiques d’été.

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