CHIFFRES ET AUTRES CURIOSITÉS : La rivière des Mille Îles

©La rivière des Mille Îles borde Terrebonne au sud et elle regorge de vie dans ses 42 kilomètres de longueur. (Photo : Gilles Fontaine)

espèces en péril sont abritées par la rivière des Mille Îles. Parmi ces espèces, on retrouve le chevalier cuivré, un poisson qui ne vit qu’au sud du Québec, la tortue géographique, qui passe l’hiver au fond de la rivière à l’abri du gel, et la carmantine d’Amérique, une plante dont 99,9 % de la population canadienne se trouve le long de notre cours d’eau.

est le nombre d’espèces de poissons répertoriées à ce jour. Par contre, tout porte à croire qu’il y en a davantage. L’un des plus gros poissons qu’on retrouve dans la rivière est l’esturgeon jaune, qui peut atteindre6 pieds et peser jusqu’à100 lb. Sur sa peau, il y a des zones osseuses qui lui donnent son caractère préhistorique. Autres poissons vivant dans la rivière : le maskinongé, le doré jaune, le grand brochet et l’achigan à petite bouche.

est la moyenne de profondeur en mètre dela rivière. Fait particulier, à certains endroits, davantage vers l’ouest, il y a des fosses pouvant atteindre jusqu’à150 pieds de profondeur.

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espèces d’oiseaux ont été répertoriées dans l’environnement de la rivière. On peut y remarquer le grand héron bleu, un échassier chasseur de poissons et de grenouilles que l’on voit beaucoup à l’Île-des-Moulins, le balbuzard pêcheur, une espèce de rapace diurne qui, lorsqu’il attrape ses proies, ne peut plus les lâcher, d’où le risque de se noyer lorsqu’il se sent d’attaque pour des victimes beaucoup plus grosses que lui.

kilomètres est la longueur de la rivière des Mille Îles, qui compte une centaine d’îles, dont une dizaine font partie du refuge faunique du cours d’eau. Ce refuge vise à protéger la diversité faunique et floristique de ces îles. Entre Deux-Montagnes et Terrebonne (Lachenaie), il y a une dénivellation de 14 mètres.

13,5

mètres cubes par seconde représente le débit journalier moyen lors de l’étiage historique du 26 août 2001. En temps de fonte des glaces et des neiges, ce débit peut atteindre jusqu’à 700 mètres cubes par seconde.