18 octobre 2016
À VOTRE SERVICE: La Maison Adhémar-Dion : un nom, une famille et une maison pour tous

©Denis Pellerin et sa conjointe Maryse Thibault, ainsi que Ginette Landreville. (Photo : Gilles Fontaine)
La Maison Adhémar-Dion est plus qu’une résidence en soins palliatifs. C’est une grande famille qui prend en charge les résidents et leurs proches. Le personnel de ce «paradis» pense à tout pour que les résidents, entourés des leurs, vivent jusqu’à la fin dans la dignité.
Ginette Landreville a accompagné son conjoint, Pierre, en décembre 2015. Il est décédé des suites d’un mésothéliome pleural (cancer de la plèvre).
Denis Pellerin accompagne présentement sa mère, Yvette, résidente à la Maison depuis le 1er septembre. Elle souffre d’un cancer du foie et du pancréas.
Pour ces deux familles, c’est un premier contact avec la résidence.
«Ça devient notre maison»
«Dès l’arrivée, on constate tout de suite le dévouement du personnel et des bénévoles. Il faut comprendre que, pour un résident, quitter son domicile à tout jamais, c’est une déchirure. Or, ici, on se sent immédiatement soutenu et appuyé dans un moment où on est dans le néant», relate Mme Landreville.
Maryse Thibault, conjointe de M. Pellerin, porte les mêmes commentaires. «Lors de l’accueil, il y a une attention particulière et personnalisée. Ils nous souhaitent la bienvenue dans NOTRE maison. Tout de suite, on nous explique, on nous fait visiter, ils font tout pour nous mettre à l’aise.»
«C’est tellement un gros bénéfice pour le résident et pour la famille. Rapidement, nous avons une certaine tranquillité d’esprit et ça nous sécurise. Lorsque nous sommes ici, nous n’avons qu’une chose en tête, être dans le moment présent avec ma mère», ajoute Denis Pellerin.
Recevoir et redonner
«Àla Maison Adhémar-Dion, il y a quelque chose qui se passe, car on a le goût d’aider tout le monde, de parler à tout le monde. On se sent tellement bien encadré et aimé qu’on est porté à donner. Dès la première semaine, je me suis occupé des mangeoires à oiseaux, de tailler les haies qui obstruaient certaines fenêtres, à parler aux autres, à aider. Je me suis fait de belles amitiés avec d’autres résidents», poursuit-il.
De son côté, Mme Landreville est devenue bénévole pour la Maison depuis la mort de son conjoint. Existe-t-il une humanité contagieuse?
Ils ont vu beaucoup d’humanité à la Maison. Le petit-fils de Ginette Landreville s’est vu offrir des «carottes argentées» pour nourrir les rennes du père Noël. Denis Pellerin a vu Claudette Dion venir les réconforter, laissant une invitée de marque, la vice-première ministre du Québec, Lise Thériault, quelques minutes.
«Ces petits gestes parlent et donnent une impression très nette que les résidents et leur famille sont très hauts sur la liste des priorités», fait remarquer M. Pellerin.
«Que ce soit le personnel ou les bénévoles, rajoute Ginette Landreville, tous sans exception apportent sourire et écoute. Tous ont le même but et le même souci de bien-être.»
«Même lorsque le dernier souffle arrive, conclut-elle, nous ne sommes pas seuls. L’humanité des gens se poursuit.»
La Maison Adhémar-Dion, c’est un nom, une grande famille et, surtout, une maison pour vivre jusqu’au bout dans la dignité. Pour plus d’information : http://vivrejusquaubout.com/
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