Nouvelle ressource spécialisée au centre Dianova

Depuis quelques mois déjà, le centre Dianova de Terrebonne accueille six résidents aux prises avec des problématiques de déficience intellectuelle (DI) ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA) et présentant un trouble grave du comportement (TGC) au sein d’une nouvelle ressource dédiée spécifiquement à cette clientèle.

La ministre déléguée à la réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux saines habitudes de vie, Lucie Charlebois, était de passage chez Dianova, le 14 novembre, pour l’inauguration officielle de l’endroit.

La ressource, qui représente «un environnement sécuritaire répondant aux besoins d’intensité de services et de spécialisation nécessaires pour cette clientèle» et qui est sous la responsabilité du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière, offre en fait cinq places permanentes et une de dépannage.

«Les objectifs visés étaient d’offrir un environnement adapté à la personne, de faciliter l’intervention en situation de crise et de permettre une intégration des résidents dans un milieu social», indique Mme Charlebois, tout en félicitant au passage tous les acteurs qui ont travaillé à mettre sur pied cette nouvelle ressource pour les Lanaudois.

Encadrement et expertise

Selon Sylvie Larose, directrice du programme déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme, déficience physique (DI-TSA-DP) du CISSS de Lanaudière, ce «modèle prometteur» permet d’offrir davantage de soutien et donne déjà des résultats depuis l’intégration des premiers résidents, il y a quatre mois.

Le directeur général du centre Dianova de Terrebonne, Bruno Ferrari, ajoute que de 20 à 35 employés spécialisés pour intervenir auprès de cette clientèle travaillent au bon fonctionnement de la ressource et aux mieux-être des résidents. «Ils sont en mesure de bien stabiliser leur humeur avec des moyens adéquats», dit-il.

Plan d’action à venir

Rencontrée à la fin de la conférence de presse, la ministre Charlebois indique travailler activement sur le Plan d’action sur l’autisme depuis la tenue du forum québécois sur cette question, en février dernier. Le plan sera déposé dans les semaines à venir. «J’espère que ce sera avant Noël, mais les semaines passent vite. Mais en attendant ce plan, ça ne veut pas dire qu’on ne fait rien», déclare-t-elle, faisant référence à l’annonce de la journée.