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29 novembre 2016

DIX QUESTIONS À... Emmanuel Auger

©Emmanuel Auger est un homme proche de sa communauté.

Comédien, animateur et dernièrement porte-parole du Marché de Noël de Terrebonne, Emmanuel Auger est un homme proche de sa communauté.

Vous êtes impliqué au Marché de Noël de Terrebonne, on vous a vu sur scène lors de la Fête nationale à Mascouche et vous avez organisé des événements en soutien aux enfants autistes. C’est important pour vous de vous impliquer ainsi?

C’est très important. Nous avons la chance, en tant que personnalité connue, d’avoir un certain impact auprès des gens. Or, pour ma part, je sens que c’est un devoir que nous avons. Et c’est un juste retour des choses. Je reçois tellement de la part des gens que je croise, c’est de donner au suivant. Et ce n’est pas qu’un devoir, c’est tellement agréable d’aider des gens et des organismes à faire un pas en avant. C’est toujours du bonheur.

Vous avez joué des rôles de dur à cuir. Que vous est-il arrivé de plus cocasse lorsque les gens vous reconnaissaient?

Généralement, les gens viennent me voir et me disent qu’ils ne me pensaient pas aussi sympathique, d’autres m’ont dit avoir hésité avant de venir me voir. En fait, c’est mon rôle de faire croire à une autre personne. C’est donc travail accompli lorsque ça arrive. Les gens qui me connaissent me disent : «C’est tellement pas toi», et ceux qui ne me connaissent pas disent être surpris. En quelque sorte, ça me rend heureux.

Quel rôle rêvez-vous de jouer?

J’ai passé très près de le jouer. C’est le rôle d’un détective, un peu rock and roll, qui est sur le terrain, qui travaille à la dure. Je l’ai fait en partie dans le film «BumRush», mais j’aimerais aller plus loin. Le genre de détective qui ne respecte pas toujours les règles pour faire avancer les enquêtes. Pour faire une comparaison, disons à la «Leathal Weapon».

Parmi tous les rôles que vous avez joués, lequel a été le plus significatif pour vous?

Certainement mon rôle dans «Histoire de Pen». Ça a été mon premier gros rôle, le personnage principal du film. Je crois que c’est ce qui m’a fait connaître du public, mais aussi, ça m’a fait connaître dans l’industrie. Je m’en fais encore parler. Et en plus, c’était une période assez occupée pour moi. En plus du film, je jouais dans «Watatatow» et «Lance et compte».

Pour quel rôle ou genre de rôle diriez-vous non?

Nous sommes acteurs. Un rôle restera toujours un rôle. J’avoue que je me suis posé la question quelques fois. Ce qu’on veut, c’est jouer. C’est un grand privilège. Il faut avant tout que le personnage me parle lorsque je lis un scénario. C’est la première étape. Peut-être que j’aurais de la difficulté à jouer un pédophile, par exemple. Il faudrait vraiment que le personnage me parle fort. Par contre, je constate que plus je joue des rôles loin de moi, plus je m’améliore, et je crois que c’est la même chose pour plusieurs.

Quels trucs utilisez-vous pour mémoriser vos textes?

La répétition! C’est de lire et relire. Le matin, en prenant mon café, je lis le texte et je pratique. Je prends une pause et je recommence plus tard. Je fais ça plusieurs fois par jour. Une chose est certaine, lorsque je suis sur le plateau, je maîtrise le texte. Je ne veux jamais manquer les indications du metteur en scène ou du réalisateur parce que j’essaie de me souvenir du texte. Et dans mon cas, c’est vraiment de répéter plusieurs fois.

Avant d’entamer votre carrière, vous avez œuvré comme éducateur auprès des jeunes. Qu’est-ce qui vous attirait dans ce travail?

J’ai fait ce métier sept ans, un peu par un concours de circonstances. J’ai vraiment «trippé». C’est de l’aide et de l’entraide directes. Ça ramène les choses en perspective. Et ça m’a amené le réflexe d’être sensibilisé au pourquoi, plutôt que juger trop rapidement. J’ai vu des jeunes pleins de potentiel. J’ai aussi constaté que, souvent, ce sont les problèmes à la maison que les jeunes transportent à l’école ou dans la rue.

Dans «Lance et compte», vous avez joué le rôle d’un joueur de la ligue nationale qui obtient une ultime chance de se reprendre en main. Est-ce que vos années comme éducateur vous auraient inspiré?

Indirectement, oui. En tant qu’acteur, j’essaie de canaliser tout ce que j’ai connu pour rendre un personnage. C’est comme si j’avais absorbé toutes les joies, les souffrances, les peines et les bonheurs que j’ai déjà vécus pour être capable de jouer l’émotion juste plus tard. Donc, oui, pour chacun de mes rôles, j’allais chercher les émotions à l’intérieur, qui y étaient en quelque sorte parce que je les avais déjà vécues ou vues.

Vous aimez beaucoup la musique. Si vous aviez à choisir cinq CD, lesquels seraient-ils?

Difficile. Je conserverais, c’est certain, un album des frères Lapointe, Éric et Hugo. Un autre de David Jalbert, un gars qui écrit tellement de beaux textes. J’aime la musique rock, donc, assurément, un album de Martin Deschamps et celui de mes amis du groupe Sens, des gars vraiment pleins de talents.

Qu’est-ce que les gens ne connaissent pas d’Emmanuel Auger?

J’aime la danse et mon idole était Michael Jackson. S’il y a une «toune» de Michael Jackson dans un party, c’est certain que je suis sur la piste de danse. Si je n’avais pas été accepté en théâtre, je crois que c’est la voie que j’aurais prise. J’ai fait de la gymnastique pendant une dizaine d’années et j’ai eu quelques cours de danse. Je pense que je me débrouillais bien en plus.


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