DIX QUESTIONS... au père Noël

Occupé à rencontrer les enfants de partout dans le monde en cette période de l’année, celui qu’on appelle Nicolas Noël, papa Noël, Santa Claus et, bien sûr, père Noël a accepté de répondre à nos dix questions. Arrivé aux Galeries de Terrebonne le 20 novembre, il y restera jusqu’au 24 décembre, avant d’entreprendre sa grande tournée!

Qu’aimez-vous le plus du fait d’être le père Noël?

Ho! Ho! Ho! La joie! C’est du bonheur à donner à tout le monde. Certains disent qu’ils sont trop vieux pour aller voir le père Noël, mais un cœur d’enfant reste toujours un cœur d’enfant. Qu’on ait 20, 40 ou 90 ans, c’est toujours un beau souvenir de voir le père Noël!

Est-ce difficile de vivre au pôle Nord?

On a de la misère avec le réchauffement climatique. Les rennes ont plus de difficulté à tirer le traîneau. Parce qu’il est juste magique le soir de Noël! Le reste du temps, ce sont eux qui font tout le travail. Pour pas qu’ils soient jaloux entre eux, je les change de place dans le rang une fois de temps en temps. Il n’y a que Rudolph qui ne bouge jamais.

Vous ennuyez-vous de maman Noël quand vous êtes ici et elle là-bas?

On n’a pas le temps de s’ennuyer! Elle doit gérer l’usine avec les lutins au pôle Nord. Et quand ni elle ni moi on est là, c’est notre amie la Fée des étoiles qui mène la barque. Elle est d’une grande aide. Avec sa baguette magique, elle joue avec le cœur des enfants en redonnant les sourires. Quand on a le sourire, on a le bonheur. Et quand on a le bonheur, on a la vie devant soi.

Comment faites-vous pour garder vos lutins motivés au travail?

Pour eux, c’est un jeu. Qui n’aime pas jouer? C’est ça le truc, faire en sorte qu’ils s’amusent! Et ils savent qu’à la fin, ils auront droit au chocolat des Fêtes.

Qu’est-ce que vous trouvez le plus difficile dans le fait d’être le père Noël?

La plus grosse difficulté est quand une personne me demande la guérison. Ça arrive de plus en plus souvent depuis un certain nombre d’années. Le pire, c’est quand un enfant demande la guérison d’un parent. Quand j’entends ça de la bouche d’un enfant de 5 ou 6 ans, j’aimerais être magicien pour enlever toutes les maladies du monde, mais le père Noël ne peut pas tout régler. C’est difficile aussi quand une personne a connu la maladie, qu’elle s’en est sortie et qu’elle doit le revivre à nouveau. Le monde est démuni dans ce temps-là. J’essaie de l’aider en l’écoutant. Des fois, c’est juste d’un sourire, d’un bonjour ou d’un câlin dont la personne a besoin.

Quelle est la question que les enfants vous posent le plus souvent?

Vas-tu m’apporter mes cadeaux?

La question que vous leur posez en retour est-elle «As-tu été gentil cette année»?

Non, c’est «As-tu une cheminée»? Les gens ont moins de cheminée de nos jours, mais ils ont tous une sécheuse avec un tuyau qui mène à l’extérieur. Alors, le père Noël leur demande de laisser la porte de la sécheuse ouverte! Si elle n’est pas ouverte, il ne pourra pas entrer la nuit de Noël. Il faut juste une entrée au père Noël!

Quel dessert aimez-vous que les enfants vous laissent au pied du sapin la nuit de Noël?

Les biscuits au chocolat! Et ça prend toujours un verre de lait! Je demande aussi qu’ils laissent au moins une carotte pour les rennes. Ça leur donne de l’énergie pour repartir! Ho! Ho! Ho!

Quel cadeau vous est le plus demandé cette année?

La Batmobile pour les petits garçons. Beaucoup de petites filles veulent des LEGO pour filles. C’est surprenant, car mes lutins ne m’avaient pas dit que ça existait. Quand je suis retourné au pôle Nord, il n’y a pas longtemps, ils m’ont montré ça. Ils me cachent des affaires! Ils reçoivent les lettres des enfants avant moi parfois, alors ils s’occupent de fabriquer les jouets que les enfants veulent.

Si vous n’étiez pas le père Noël, que demanderiez-vous en cadeau?

Que tout le monde soit heureux. Pour y arriver, il va falloir que tout le monde y mette du sien. On travaille pour ça! Ho! Ho! Ho!