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27 décembre 2016

La vérité de Monsieur Ibrahim

©Joué admirablement bien par l’auteur, à coup de phrases fortes et de réflexions chargées d’émotion, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran laisse des traces. Schmitt frappe droit au cœur. (Photo: Gilles Fontaine)

Le 26 novembre, l’auteur français Éric-Emmanuel Schmitt s’arrêtait au Théâtre du Vieux-Terrebonne avec la pièce Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran. Présenté comme une histoire de tolérance par l’auteur lui-même, Monsieur Ibrahim est également une quête de vérité et d’amour.

Momo (Moïse) est un jeune garçon juif. Habitant la rue Bleue, il est le voisin d’un vieil épicier arabe. Il en deviendra l’ami. Une amitié qui se construira pendant toute la pièce.

Momo n’y trouvera pas que l’amitié, mais il découvrira également vérité et réconfort. Austère, son père ne s’intéressera que très peu à son fils, sauf pour le comparer à son frère. Momo n’a jamais vu sa mère.

Vérité et réconfort

Mal aimé et mal compris par ce père distant, Momo reprendra espoir et trouvera réconfort chez M. Ibrahim. L’échange entre Momo et l’épicier est bouleversant de vérité.

Joué admirablement bien par l’auteur, à coup de phrases fortes et de réflexions chargées d’émotion, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran laisse des traces. Schmitt frappe droit au cœur.

«Ce que tu donnes t’appartiendra pour toujours.» «Ce que tu gardes est perdu à jamais.» Ou encore : «Ta beauté est celle que tu trouves en l’autre.» Schmitt nous encourage à aller plus loin que ce qu’on voit.

Et au fil du temps, on apprend que la rue Bleue n’est pas vraiment bleue, que l’épicier n’est pas arabe, mais musulman, et que la vie est loin d’être ordinaire.

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