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07 février 2017

FABRIQUÉ ICI: Le Québec dans votre salle de bain

©Alexandre Labrosse, ouvrier au moulage des produits en polymère, en train de démouler un socle de bain. (Photo : Pénélope Clermont)

Posséder une salle de bain toute québécoise, est-ce possible? Grâce à Vanico-Maronyx, certainement! L’entreprise fabrique en effet des lavabos, comptoirs et meubles de rangement pour salles de bain. Une trentaine de collections différentes sont disponibles chez 110 détaillants au Québec, en Ontario, aux États-Unis et dans l’Ouest canadien.

Fondée en 1980 par les frères Robert et Gaétan Gauvreau, l’entreprise, qui créait alors des décors de bois pour toute la maison, s’est spécialisée en solutions de rangement pour salles de bain dès 1990. Dix ans plus tard, une fois établie à Terrebonne, elle fusionnait avec Maronyx, fabricant de comptoirs, bases de douche et lavabos, et devenait ainsi Vanico-Maronyx.

«Les seules choses que nous ne vendons pas sont des toilettes et de la robinetterie, quoique certains modèles viennent avec des robinets intégrés», mentionne Évelyne Gauvreau, fille du fondateur et directrice adjointe au marketing.

Notons que les deux frères de celle-ci œuvrent aussi au sein de l’entreprise familiale. Charles-Antoine en est le directeur général et copropriétaire, tandis que Louis-Philippe est directeur adjoint à la production. Alain Belzile, vice-président à l’automatisation, est également actionnaire dans l'entreprise, tout comme les membres de la famille Gauvreau et les employés, par l'entremise d'une coopérative.

C’est dans l’usine de 30 000 pieds carrés qu’une soixantaine de personnes, sur les 90 que totalise l’entreprise, s’affairent à la fabrication des collections répertoriées sous trois gammes distinctes : express (entrée de gamme), sélection (la plus populaire) et distinction (haut de gamme).

«On fait tout de A à Z»

Alors que les comptoirs sont faits de quartz ou d’ardoise – après que des panneaux eurent été coupés à l’aide d’une machine à commande numérique –, les lavabos, les bains et les bases de douche sont faits de polymère. «C’est une poussière de pierre naturelle qu’on mélange à une résine qu’on coule comme un glaçage à gâteau dans des moules qu’on fabrique nous-mêmes. On fait tout de A à Z», spécifie Mme Gauvreau.

En ce qui a trait aux meubles, ils sont composés soit de mélamine, de bois, de thermoplastique ou de laque mate ou lustrée, et sont aussi coupés à l’aide d’une machine à commande numérique. «Il y a tellement de choix et de styles disponibles qu’on produit aussi à la commande, selon ce que le client décide chez nos distributeurs», ajoute-t-elle.

Une équipe créative

Avant d’en arriver à la production, il ne faut pas oublier de parler de l’équipe de design de Vanico-Maronyx. Beaucoup d’énergie est en effet investie dans le développement de produits qui permettront à l’entreprise de se distinguer sur le marché en proposant des créations pratiquement entièrement québécoises.

Récemment, en collaboration avec l’Empreinte québécoise du cégep de Terrebonne, elle a entre autres créé un lavabo en forme de lac, rappel direct aux paysages de la belle province. «En faisant de la recherche, on a entendu parler du bois d’eau, qui provient de l’époque de la drave. On a trouvé une entreprise qui en récupérait et on a développé une entente d’achat pour en intégrer au projet, puisque ça allait avec notre thématique», résume Mme Gauvreau.

Avec des collections en production constante, Vanico-Maronyx prévoit par ailleurs changer de lieu en janvier 2018. Toujours à Terrebonne, le futur bâtiment nécessitant un investissement de près de 10 M$ comportera 60 000 pieds carrés, soit le double du site actuel.

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