Carrières Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com Infolettre

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

28 mars 2017

Le Golf Le Boisé fermé depuis un an

©Il y a un an jour pour jour, le Golf Le Boisé annonçait sa fermeture définitive. (Photo: Archives)

Le 29 mars 2016, le Golf Le Boisé annonçait la fin de ses opérations. Une fermeture que le propriétaire Eric Vandal attribuait à une diminution du nombre de joueurs et à la «période de mutation difficile» dans l’industrie. Un an plus tard, rien n’a bougé, à l’exception de la Ville de Terrebonne qui a imposé une réserve foncière sur le lot, le temps de réfléchir à l’avenir du site.

Le Comité de sauvetage du Golf Le Boisé, créé dans la foulée de la fermeture de l’entreprise, profite de ce triste premier anniversaire pour réitérer son opposition à un éventuel développement immobilier dans ce secteur.

«Même si le zonage ne le permet pas, M. Vandal a déjà verbalisé son intention de vendre le terrain à des promoteurs immobiliers. Il s’est donc dépêché de vendre ou de démanteler tous les équipements que l’on retrouvait sur place. Il a même vendu les verts et a démantelé le système d’arrosage pour s’assurer de changer la vocation récréative du terrain», rappelle Alain Trahan, porte-parole du Comité de sauvetage, par la voie d’un communiqué de presse acheminé le 27 mars.

Pression soutenue

Depuis, des résidents du secteur se présentent à chaque séance du conseil municipal pour questionner les élus. Ceux-ci ont répété à maintes reprises qu’ils n’avaient pas la volonté de modifier le zonage. En février, le conseil a franchi un pas de plus en imposant une réserve foncière sur le lot, limitant ainsi les modifications pouvant être apportées au terrain, le temps d’effectuer une réflexion sur l’avenir du site.

Lors d’une rencontre récente entre la Ville et le Comité de sauvetage, la direction générale de la Municipalité a soulevé la possibilité «d’inscrire le site du golf parmi les espaces de conservation prioritaires auprès de la MRC Les Moulins». Ainsi, tout changement de vocation ne pourrait pas se faire sans l’aval du gouvernement provincial.

Constatant que le maire Stéphane Berthe n’a pas l’intention de tenir cette réflexion avant les élections municipales de novembre, le Comité de sauvetage continuera de mettre de la pression pour que l’avenir «de ce poumon vert situé au milieu de (la) ville» soit un enjeu électoral. Il presse tous les candidats à la mairie de faire connaître leur position dans ce dossier.

Il y a moins de deux mois, Eric Vandal faisait savoir, par l’entremise d’une firme de communication, qu’il n’avait toujours pas pris de décision quant à l’avenir du site, précisant que le terrain n’est pas à vendre.

Texte: Jean-Marc Gilbert

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média