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18 juillet 2017

Garde partagée à l’adolescence

www.premiereressource.com

Coup de pouce pour l’éducation

PREMIÈRE RESSOURCE, AIDE AUX PARENTS 514 525-2573 ou 1 866 329-4223

Alexis, aujourd’hui 15 ans, a vécu la séparation de ses parents avant même de célébrer son premier anniversaire. Une entente à l’amiable entre ses parents a été conclue et hop, la garde partagée s’est enclenchée une semaine sur deux. Mais qu’en est-il aujourd’hui?

Après plusieurs années d’une telle routine, Alexis est vraiment fatigué d’être obligé de déménager ses effets personnels chaque semaine, de chercher des vêtements qui sont finalement chez l’autre parent, de devoir séparer son temps entre ses deux cellules familiales complètement à l’opposé sur le plan des valeurs et de routine. Et finalement, il n’en peut plus des tensions inhérentes à la garde partagée. Mais que faire?

Selon le site Éducaloi, devant un juge, l’opinion de l’enfant de 8 à 11 ans est fortement considérée alors que l’opinion d’un jeune de 12 ans et plus est largement déterminante. Le juge accorde généralement à l’adolescent ce qu’il demande en ce qui concerne le temps passé avec chacun de ses parents.

Pour une entente à l’amiable, nous recommandons d’attendre l’âge de14 ans, avant de le laisser choisir s’il désire rester chez un parent ou chez l’autre, mais nous devons comprendre que ce choix n’est pas sans conséquence. Évidemment, les adolescents, même s’ils le démontrent moins que pendant l’enfance, sont toujours très attachés à leurs deux parents (et souvent au nouveau conjoint ou à la nouvelle conjointe si celui-ci ou celle-ci est stable depuis plusieurs années, et aussi aux nouveaux enfants) et choisir entre les deux relève de l’impossible.

Période charnière

Ajoutons à cela qu’il est dans sa phase d’affirmation du moi où il cherche à se définir comme individu à part entière séparé de ses parents, c’est une période charnière de son développement et la décision ne doit pas être prise à la légère.

Choisir un parent aux dépens de l’autre peut engendrer de nombreux conflits. La communication est la clé et il faut voir le choix de l’adolescent dans une optique de mode de vie et non de rejet de l’un ou l’autre. La décision peut être circonstancielle : l’une des maisons est plus près de l’école, plus près des amis, plus près du lieu de travail.

La décision peut également être fondée sur des affinités naturelles ou, malheureusement, par de la manipulation parentale. Effectivement, l’aliénation parentale prend diverses formes et se manifeste à tous les âges, consciemment ou non.

Mais comment prend-on cette fameuse décision? L’adolescent doit avoir une discussion calme et ouverte avec chacun de ses parents où il lui expose les pour et les contre de ses intentions. Et au final, le parent doit faire preuve de maturité, et accepter la décision de son enfant, car c’est pour son bien. Souvent, un nouveau type de garde sera instauré, soit une fin de semaine sur deux, plus un soir par semaine, ou encore l’année scolaire, avec un parent, et l’été, avec un autre, etc.

Les possibilités sont infinies et rien n’est définitif. L’important est vraiment de respecter le jeune dans ses besoins et ses désirs. Bonne discussion!

Premiére Ressource, aide aux parents

514 525-2573 ou 1 866 329-4223

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