Piscine de Mascouche : l’entente officialisée

Le maire de Mascouche, Guillaume Tremblay, et Martin Perreault représentant le Centre aquatique de Mascouche inc. (CAMI), ont signé l’entente protocolaire venant officialiser la concrétisation du projet, le 13 septembre, au parc du Grand-Coteau.

L’étape suivante consistera à préparer l’appel d’offres, qui sera lancé le mois prochain, pour la construction du complexe. Celui-ci comportera un bassin de 8 corridors de 25 mètres aménagés selon les normes de la Fédération internationale de natation (FINA) ainsi qu’un bassin récréatif où l’on retrouvera une plage et des jeux d’eau, indique la Ville. Le coût du projet ne pourra excéder 13,1 M$.

«Je veux dire merci à la Ville de Mascouche de nous faire confiance. On va livrer la marchandise, je vous le garantis», a lancé Martin Perreault avant d’apposer sa signature au bas de l’entente.

Il a aussi rappelé que les profits générés par le CAMI seront entièrement versés à un organisme luttant contre le décrochage scolaire.

Selon Benoit Ricard, lui aussi administrateur de l’organisme à but non lucratif qu’est le CAMI, il y aura plusieurs configurations possibles, de sorte que plusieurs groupes pourront utiliser les bassins en même temps.

Le maire Tremblay affirme pour sa part qu’il s’agissait d’un «grand jour» pour Mascouche. «Ça fait longtemps qu’on en parle, mais on a hâte à la première pelletée de terre, car nous sommes une des rares villes de près de 50 000 habitants à ne pas avoir de piscine», reconnaît-il.

Construction rapide

Les travaux doivent débuter au printemps 2018 et devraient se terminer dans la même année, promet CAMI. «C’est au début de 2019 que nous pourrons faire le premier plongeon... ou la première bombe», a blagué le maire Tremblay.

Bien que l’échéancier puisse paraître assez serré pour une construction d’une telle ampleur, le premier magistrat de Mascouche fait pleinement confiance au CAMI. «Ils (MM. Perreault et Ricard) ont livré le Complexe JC Perreault un mois avant la date prévue. J’ai confiance que le centre aquatique sera livré dans les temps», dit-il.

Il juge également que la population appuie le projet, étant donné que seulement 29 citoyens se sont prononcés contre celui-ci.

Les grandes lignes

Rappelons que le contrat d’emphytéose, d’une durée de 25 ans, est renouvelable pour deux périodes successives de 10 ans. En plus d’aménager une rue d’accès pour se rendre au centre, de verser 650 000 $ pour le démarrage du projet et de payer annuellement 1,18 M$ au CAMI pour la mise en service et la gestion du complexe, la Ville devra aussi contribuer à la hauteur de 50 000 $ à un fonds de réparations majeures. Le CAMI versera la même somme à ce fonds, sur une base annuelle, à compter de la troisième année d’exploitation.