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03 octobre 2017

10 QUESTIONS À… Anaïs Pouliot, mannequin international

©Anaïs Pouliot a grandi à Terrebonne et vit maintenant à New York avec son mari, qui travaille aussi dans le milieu du mannequinat. (Photo : Max Abadian)

Originaire de Terrebonne, Anaïs Pouliot vit maintenant à New York, où sa carrière de mannequin l’occupe à temps plein. Au cours des dernières années, elle a foulé certaines des passerelles les plus convoitées pour Yves Saint-Laurent, Louis Vuitton, Miu Miu, Prada, Chanel et bien d’autres. On l’a notamment vue à plusieurs occasions lors des Fashion Week à New York, Paris et Milan. Outre les passerelles, son visage a aussi égayé de prestigieux magazines tels que «Vogue», «Grey» et «Playing Fashion», en plus de nombreuses campagnes publicitaires.


À quel âge as-tu commencé ta carrière de mannequin et en quoi consistait ton premier contrat?

J'ai commencé ma carrière de mannequin vers l'âge de 15 ans. Pour mon premier contrat, je me rappelle avoir posé pour un magazine. C’était pour «Filles Clin d’œil», si je me souviens bien!

À ce moment, est-ce que tu croyais en tes chances d’avoir une carrière internationale? Quand as-tu réalisé que tu jouais dans la cour des grands?

Je savais qu’une carrière internationale était possible, mais je ne savais pas si j'avais ce qu'il fallait pour réussir... Je me suis quand même fait dire très rapidement que je pourrais aller travailler à l'étranger! J’ai réalisé que j’étais enfin dans la cour des grands quand j'ai commencé à faire des «castings» pour de gros designers. Je rencontrais les directeurs de «castings» les plus importants ainsi que les designers et stylistes d'énormes compagnies! J'ai tout de suite su que c'est là que je pourrais me faire découvrir encore plus en tant que mannequin et évoluer dans le milieu.

Quel est le mandat le plus enrichissant que tu as réalisé, et quel contrat rêves-tu un jour de te voir confier?

C'est difficile à dire, il y en a eu beaucoup! Je dirais que ce sont les mandats pour lesquels j'ai eu la chance de travailler avec des gens qui m'inspirent. Dans le futur, j'aimerais beaucoup faire le défilé de Victoria's Secret.

Que préfères-tu de ton métier et à l’inverse, qu’est-ce qui est le plus exigeant?

Ce que je préfère du mannequinat, c’est probablement d'avoir voyagé autant à un si jeune âge. J'ai pu rencontrer tant de gens de cultures différentes! À l’inverse, le plus exigeant serait probablement de passer beaucoup de temps loin de mes proches. C'est très difficile de passer deux ou trois mois à travailler sans arrêt et à voyager constamment pendant la période des défilés, par exemple.

Tu demeures maintenant à New York avec ton mari, aussi mannequin. Quel est le secret de la solidité de votre couple malgré que vous meniez des vies aussi chargées?

Mon mari est compréhensif et m’a toujours soutenue dans mon travail, puisqu'il fait partie du milieu et qu’il sait comment ça fonctionne. Il connaît les hauts et les bas du métier.

Combien de fois voyages-tu par année pour ton travail?

Je voyage beaucoup moins qu’il y a quelques années, où je pouvais prendre l'avion deux à trois fois par semaine! En fait, cela dépend des périodes de l'année. Certains temps sont très occupés et d'autres, beaucoup moins. Disons que j'ai beaucoup accumulé de «Miles» avec les compagnies aériennes (rires)!

Sous l’objectif de quel photographe aimes-tu le plus travailler et pourquoi?

Il y a beaucoup de photographes avec qui j'aime travailler, et c'est donc assez difficile de vous donner une réponse à cette question. Ce que je peux dire, c’est que j'ai adoré travailler avec Steven Meisel, Peter Lindbergh, Daniel Jackson et Miles Aldridge. Ils sont tous très différents dans leur façon de travailler.

À quel point craint-on de vieillir dans ce milieu? Envisages-tu un «après-carrière»?

Il y a du travail pour des mannequins de tous âges dans ce milieu, et c’est donc possible de travailler très longtemps. Pour l'instant, j'ai d’ailleurs la chance d'être capable de travailler à temps plein. Pour la suite, je verrai si la situation évolue. Peut-être que je retournerai aux études ici, à New York.

Quand tu magasines pour ta propre garde-robe, où vas-tu et que recherches-tu exactement?

J'aime bien avoir des vêtements assez classiques, que je sais que je serai capable de porter pendant plusieurs années. Je magasine un peu partout, des grands magasins comme Barneys et Saks aux friperies où on peut dénicher des morceaux uniques.

Est-ce difficile de mener une vie normale lorsqu’on est mannequin international?

Oui et non. Ma vie, qui peut sembler hors de l'ordinaire pour d'autres, me semble tout à fait normale. Mais je comprends que je n'ai certainement pas eu un parcours ordinaire! Le plus compliqué, c’est de connaître mon horaire futur, même si c'est pour la semaine prochaine. Donc, planifier quoi que ce soit peut être difficile pour moi.

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