De meilleures notes pour nos écoles

Comme c’est le cas depuis 2014, l’école secondaire Armand-Corbeil, au public, et le Collège Saint-Sacrement, au privé, ressortent du lot. Voici un bilan du Palmarès des écoles, signé le Journal de Montréal et l’Institut Fraser.

Dans Lanaudière, Armand-Corbeil, qui profite du programme d’éducation internationale et de la présence l’an passé de deux cohortes en bain linguistique, continue de régner au sommet des écoles publiques. Toutes institutions confondues, privées et publiques, cette école secondaire de Terrebonne passe du 111^e au 85^e rang, un bond de 26 rangs en un an. L’école prend même le 15^e rang à l’échelle des 331 écoles publiques du Québec évaluées, le tout malgré un taux d’élèves en difficulté d’apprentissage de 20,6 %.

Même réussite au Collège Saint-Sacrement, au classement des écoles privées, qui montre une note de 9,9 en 2016, en constante croissance depuis 2012. Le réputé Collège de Terrebonne a encore grimpé de 6 rangs, se classant au 6^e rang au plan provincial sur les 124 institutions privées, mais aussi au classement des 455 écoles publiques et privées. Le taux de retard est famélique à 0,8 %. Fort de 1 527 élèves, le Collège compte tout de même 6,4 % d’élèves en difficulté.

Le directeur du Collège, Stéphane Mayer, se réjouit de ces résultats. «Nous sommes très heureux, car ça va très bien pour ce qui est de la réussite de nos élèves. Bravo à ceux-ci et aux enseignants! Maintenant, ce classement n'indique pas tout. Il faut aussi prendre en compte la qualité de l'environnement et des infrastructures, et je crois que nous faisons très bien à ce chapitre aussi», mentionne-t-il.

Des bonds impressionnants

Plusieurs des écoles secondaires publiques de la MRC Les Moulins ont fait des bonds spectaculaires au classement, et ce, malgré d’importantes proportions d’élèves en difficulté.

L’école du Coteau de Mascouche se classe au 255^e rang. Il s'agit d'un saut de 129 rangs, de quoi rendre fier Éric Cool, directeur de l'établissement depuis 2013. «Ce sont des changements qui s'opèrent sur plusieurs années. Nous n'avons pas de baguette magique : il faut que tout le monde travaille ensemble pour que nous remplissions nos mandats, le principal étant que nos élèves apprennent mieux», explique le directeur. Il précise que les enseignants suivent des formations et se remettent en question pour s'améliorer constamment. «Il faut continuer de travailler et de mettre l'accent sur ceux qui échouent toujours malgré tout», indique M. Cool.

L'école de l’Odyssée, à La Plaine, a aussi fait un bond de 75 places pour prendre le 267^e rang au palmarès. Succès similaire aux écoles Le Prélude de Mascouche et Des Rives de Lachenaie, qui avancent de 69 rangs au classement. L’école Des Rives devrait monter au classement l’an prochain, car sa première cohorte en bain linguistique et en ski-études est en 4^e secondaire actuellement. Ces chiffres sont impressionnants, d’autant plus que de 22,7 % à  33,8 % des élèves sont en difficulté. Le nombre d’élèves en retard a aussi chuté. Moins d’un élève sur cinq est dans cette situation dans les écoles précitées.

Seule l’école Léopold-Gravel de Terrebonne souffre au classement, trônant au 414^e rang. Cette école transformée en établissement primaire en 2016 disparaîtra du palmarès.

L’ensemble de ces améliorations montre que la Commission scolaire des Affluents (CSA) et ses équipes-écoles semblent sur la bonne voie. «Les écoles sont mieux outillées pour identifier les élèves en difficulté et trouver des moyens pour améliorer la réussite de tous», explique Éric Ladouceur, coordonnateur aux communications de la CSA, faisant notamment référence aux séances de récupération et aux simulations d'examens du ministère, au printemps, pour permettre de voir quelles notions sont bien comprises et savoir sur lesquelles il faudrait insister avant les épreuves de fin d'année. M. Ladouceur salue aussi le travail de tous les enseignants et des spécialistes tels que les psychologues et les ergothérapeutes, qui sont «mobilisés autour de la réussite des élèves».