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Retour12 décembre 2017
À VOTRE SERVICE : Le Relais, un réconfort alimentaire

©Une partie de l’équipe du Relais de Mascouche : (à l’avant) Joanne Chartier, Cécile Boudreau, Émilie Faustin, Martine Brière et Réginald Boudreau, ainsi que (à l’arrière) Raffael Masecchia, Don Turner et Nancy Bobby. (Photo : Pénélope Clermont)
Anciennement géré par Parenfants de Mascouche, le service de dépannage et sécurité alimentaire Le Relais de Mascouche est devenu un organisme à part entière le 16 juin dernier. C’est une centaine de familles qui, grâce au travail bénévole d’une vingtaine de personnes, trouve un réconfort chaque semaine.
Tous les lundis après-midi, Le Relais distribue ses paniers aux familles moins bien nanties de Mascouche, qui sont particulièrement nombreuses, souligne Émilie Faustin, coordonnatrice de l’organisme.
Comme ce dernier ne reçoit pas encore de subvention, hormis une somme annuelle de près de 10 000 $ de la ville de Mascouche, les bénéficiaires doivent débourser 5 $ par panier de nourriture.
En moyenne, Le Relais reçoit mensuellement autour de 5 400 kg de denrées de la part de Moisson Laurentides. S’ajoutent à cela des dons de marchands locaux. «On est chanceux ici parce que nos marchands embarquent bien. Ça pourrait être mieux, mais c’est quand même très bien», souligne Mme Faustin, qui doit organiser une guignolée de printemps vers avril et mai, lorsque les vivres se font plus rares. Car les récoltes proviennent de dons. Elles ne sont donc pas fixes.
Heureusement, d’autres initiatives viennent compenser les manques à l’occasion. Le jour de l’entrevue, l’équipe dévouée triait des dons reçus d’un souper-bénéfice organisé par le Buffet des Continents, qui s'est soldé par une collecte de 2 930 kg de denrées non périssables.
Quand l’épicerie a une autre adresse
La bonne humeur était bel et bien présente, ce qui confirme ce que la coordonnatrice avance : «On s’amuse ici, on a du plaisir! Quand les gens viennent dans nos locaux (au sous-sol de la Maison des Jeunes La Barak), ils ne viennent pas à l’abattoir. C’est agréable.»
L’épicerie a tout simplement une autre adresse.
Les familles peuvent même choisir leurs aliments lorsque les récoltes le permettent. Avec les nouvelles règles de salubrité, elles peuvent également obtenir de la viande congelée, précise Mme Faustin.
«C’est vraiment merveilleux! lance-t-elle. C’est fou, la viande qui se jette! En termes de poids, c’est à peu près une vache par mois qu’on sauve. C’est une vache qu’on a élevée, nourrie, tuée et qu’on aurait jetée autrement.»
Avec les tablettes pleines, Le Relais aura de quoi satisfaire les familles à l’approche du temps des Fêtes. Malheureusement, les vivres commenceront à manquer dans les prochains mois. Un cycle à recommencer. Heureusement qu’une équipe loyale s’affaire à renflouer les rayons, en plus de trier et de distribuer leur contenu.
Pour plus d’information, visitez la page Facebook «Le Relais de Mascouche».
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