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13 février 2018

ENTREPRENEURE D'ICI : Hôtesse d’abord

©Nathalie Crépeau, propriétaire du café-bistro Le Snobinard et depuis peu, de La Cabane du Snobinard. (Photo : Pénélope Clermont)

Nathalie Crépeau a été serveuse pendant six ans. Très tôt, elle a compris qu’elle allait un jour ouvrir son restaurant. «Dès ma première journée de travail, les clients pensaient que j’étais la propriétaire, ce qui n’était pas le cas du tout», se rappelle l’ancienne serveuse devenue restauratrice.

Tout est dans l’approche avec la clientèle, croit-elle. «Nos clients, c’est notre visite. On est chanceux qu’ils viennent nous voir», illustre celle qui n’hésite donc pas à aider la «visite» lorsqu’elle retire son manteau par exemple.

Il y a bientôt 17 ans, Mme Crépeau ouvrait, avec sa mère et sa sœur, L’Entre d’Œufs, un restaurant à déjeuners et dîners. «Mon ex-conjoint était tanné d’avoir de la visite!» lance-t-elle à la blague. Deux ans plus tard, le lieu devenait Le Snobinard, toujours établi sur le boulevard des Braves dans le Vieux-Terrebonne. Au menu de style bistro, composé de paninis et de burgers, s’ajoutait au fil des ans une table d’hôte de soirée avec un menu plus raffiné.

Menant aujourd’hui la barque en solitaire, l’entrepreneure emploie, en haute saison, près de 25 personnes. Poussée par une équipe jeune et dynamique, dont deux de ses enfants, elle a démarré un peu avant les fêtes La Cabane du Snobinard, connue auparavant comme le Domaine de la Tournée, à Saint-Jacques. La saison des sucres s’ouvrira officiellement le 3 mars.

«Je suis très excitée! C’est comme mon nouveau bébé, un nouveau défi. J’en rêvais depuis cinq ans», dévoile la principale intéressée, laissant entendre qu’elle était mûre pour un nouveau projet. Moins intéressée par l’acériculture, qui continuera d’être gérée par l’ancien propriétaire, Mme Crépeau est heureuse de disposer d’un deuxième endroit où accueillir encore plus de gens, que ce soit pour le temps des sucres, le temps des Fêtes, des mariages ou d’autres événements privés.

«On a "pimpé" la cabane en lui donnant les couleurs du Snobinard. Même chose en cuisine. On sert le menu traditionnel, mais il est revisité», décrit la dame qui ne manque pas d’idées.

Ce nouveau projet à peine lancé pourrait même mener à un autre : «Je pense à un "food truck" aussi. J’aimerais ça, mais on va marcher avant de courir», conclut-elle avec un grand sourire.

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