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10 avril 2018

FABRIQUÉ ICI : Montpak, une grande entreprise d’ici

©Plus de 200 personnes travaillent à l’usine d’abattage et de transformation de Terrebonne dans le secteur La Plaine. Chaque semaine, 1 000 veaux y sont transformés. (Photo : courtoisie)

Il y a quelques mois, le tandem Délimax-Montpak, le plus important transformateur de veau et d’agneau en Amérique du Nord, a acquis les éléments d’actifs d’Écolait, alors de propriété ontarienne, et de son usine de transformation de La Plaine.

Montpak International et Délimax-Montpak, c’est trois frères associés, Alexandre, Fabien et Donald Fontaine.

En 1989, Fabien Fontaine fonde l’entreprise d’élevage Délimax. Fait particulier, iI a été un producteur associé à Écolait de La Plaine. Donald s’y joint un peu plus tard. Au début des années 2000, plusieurs acquisitions favorisent une forte croissance de l’entreprise, dont une association avec l’entreprise Montpak. Finalement, en 2004, Alexandre se joint à ses frères et en 2015, les trois acquièrent 100 % de Montpak.

Santé, salubrité et contrôle

«Dans ce domaine, le plus important pour nous est la santé des animaux et la salubrité de nos équipements», mentionne le Terrebonnien Alexandre Fontaine, PDG de Montpak International.

D’ailleurs, leurs usines sont certifiées SQF (Safe Quality Food), les premières fermes de veau au monde à recevoir cette certification.

«Nous investissons beaucoup dans nos installations. Que ce soit pour plus de luminosité ou pour avoir davantage d’espace pour les animaux, notre responsabilité est grande du côté tant des animaux, de nos employés et de nos installations», assure-t-il.

«Nous avons une équipe d’une douzaine de techniciens qui, toutes les semaines, visitent les installations et font leur rapport. Ils analysent tout : les systèmes, les équipements, les bâtiments et la nourriture que l’on donne aux animaux, une nourriture que nous produisons nous-mêmes, soit le grain et les aliments lactés. Pour nous, produire nous-mêmes la nourriture nous assure un meilleur contrôle», explique Alexandre Fontaine.

Les défis : les ententes de libre-échange

Outre ces processus, des vétérinaires font régulièrement des visites. «En fait, chaque lot est visité à chaque élevage, c’est-à-dire au moins une fois toutes les 23 semaines pour les veaux de lait, et tous les 7 mois pour les veaux de grain. Il faut aussi préciser que nous avons vécu une grande transition ces dernières années pour réduire l’utilisation de médicaments. C’est probablement notre plus grand défi relativement aux ententes internationales. Les Européens utilisent des médicaments qui nous sont interdits, alors que les Américains utilisent des hormones de croissance», nous informe M. Fontaine.

Quant à l’usine d’abattage et de transformation de La Plaine, elle emploie plus de 200 personnes, des emplois que les nouveaux propriétaires tenaient à conserver à Terrebonne.

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