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15 mai 2018

Une carrière à coups d’effort et de passion

©Photo : Marianne Villeneuve

C’est tout un pan de l’histoire sportive québécoise auquel on a droit avec le récit professionnel, pourrait-on dire, de la journaliste de RDS Chantal Machabée. Dans Désavantage numérique, la passionnée de hockey dévoile le chemin qu’elle a parcouru, de ses débuts comme statisticienne bénévole chez les Patriotes du Cégep de Saint-Laurent jusqu'à son rêve, la couverture du Canadien de Montréal.

L’idée de se raconter dans un livre lui est venue de son collègue de La Presse + Guillaume Lefrançois. Si elle n’était pas convaincue au départ, la Terrebonnienne a accepté de se livrer, «pour voir», admet celle qui a pris plaisir à se replonger dans ses souvenirs. «J’ai revu ma première émission à RDS. C’était tellement primitif comme moyens, mais j’en retire une certaine fierté. Ça fait 29 ans et je suis encore là. Ça a tellement évolué! Je suis contente d’avoir su m’adapter à tous ces changements», confie-t-elle.

«C’est émouvant de voir ta carrière sur papier et de la partager avec les gens, poursuit-elle. Il y a un endroit où je ne voulais pas aller dans le livre, mais l’éditeur et Guillaume m’ont convaincue que je n’avais pas le choix parce que ça fait partie de ma carrière, c’est ma relation avec certains athlètes.»

Elle parle notamment ici d’une fausse relation qu’on lui a prêtée avec Sheldon Souray. «Je ne voulais pas que ça définisse ma carrière parce que des anecdotes comme celle-là ne sont pas arrivées souvent. Mais c’est correct, les gens n’ont pas fait de fixation avec cela», souligne-t-elle.

Tout est possible

Ce qu’elle préfère que les lecteurs retiennent de Désavantage numérique, c’est que tout est possible à qui veut y mettre l’effort. «Mes parents étaient dans les cosmétiques et les parfums, personne n’aimait le sport autour de moi. J’ai réussi à bâtir ma carrière sans l’aide de qui que ce soit et j’avais même deux strikes contre moi en étant une femme dans un monde d’hommes», reconnaît la journaliste, qui a dû trimer dur pour se rendre où elle est.

«Je travaille tous les week-ends, je n’ai pas de congés fériés, sauf le 25 décembre, mais j’ai du fun!» lance avec un sourire dans la voix celle qui couvre aujourd’hui les activités du Canadien de Montréal et de la LNH. «Je n’ai jamais autant "tripé". C’est un rêve qui se réalise», se réjouit-elle en spécifiant qu’elle aimerait rester sur le beat pour des années encore.

Lorsque ce ne sera plus le cas, elle aimerait profiter de cette expérience sur le terrain pour être à la barre d’une émission d’entrevues avec de grands sportifs, «à la Barbara Walters», compare-t-elle. «On fait des athlètes des robots, mais ce sont des personnes aussi. Les athlètes nous parlent de leur famille, de leurs enfants malades et du fait que ça fait 10 jours qu’ils ne dorment pas parce qu’ils viennent d’en avoir un autre. On les critique parfois pour des contre-performances, mais ils ne sont pas des machines», conclut Chantal Machabée.

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